Suite à ses propos, sur la chaîne El Djazira, qualifiant le général Smaïn Lamari de tortionnaire, Ali Belhadj a été arrêté conformément à l'article du code pénal qui punit "l'atteinte à corps constitués". Suite à ses propos, sur la chaîne El Djazira, qualifiant le général Smaïn Lamari de tortionnaire, Ali Belhadj a été arrêté conformément à l'article du code pénal qui punit "l'atteinte à corps constitués". L'ancien numéro 2 du FIS dissous, Ali Belhadj, interpellé dimanche dernier par les services de sécurité, est «toujours en garde à vue», selon son frère Abdelhamid. «Mon frère est toujours en détention dans la cellule du commissariat central», a-t-il affirmé, hier, par téléphone, en début d'après-midi : «Nous sommes toujours en attente de sa libération. Hier, il devait être présenté au procureur général, mais il demeure toujours dans sa cellule», a-t-il encore ajouté. Selon des sources judiciaires, l'arrestation de Ali Belhadj intervient conformément à un article du code pénal qui punit «l'atteinte à corps constitués ». Abdelhamid Belhadj a précisé que «les policiers qui l'ont interpellé ne lui ont pas indiqué le motif (…) Je pense que c'est en relation avec ce qu'il a déclaré à El Djazeera, concernant le général-major Smaïn Lamari ». Ali Belhadj avait violemment critiqué le général Lamari, qu'il avait notamment qualifié de «tortionnaire». Ali Belhadj avait été interpellé le 24 juillet, en Kabylie, où il s'était rendu pour s'informer sur son fils Abdelqahar qui avait rejoint les maquis en octobre 2006. Ali Belhadj avait été relâché peu de temps après. L'ex-numéro 2 du FIS dissous est passé, depuis son arrestation, deux fois devant le juge d'instruction du tribunal d'Hussein-Dey pour expliquer ses propos tenus à la chaîne arabophone El Djazeera, quelques instants avant l'annonce de l'exécution des deux diplomates algériens, Ali Belaroussi et Belkadi, par le groupe terroriste dirigé par Al-Zerkaoui à Baghdad. La police, qui a investi son domicile, y a trouvé des documents subversifs. Lors de son passage à cette chaîne arabe, le prédicateur du FIS dissous n'avait à aucun moment demandé la libération des deux diplomates algériens et s'est même permis le luxe de louer l'action des terroristes d'Al-Qaïda, en rappelant que la lutte menée par les groupes d'Al-Zerkaoui est identique à celle menée par les Algériens contre l'occupant français. Ce parallèle fait entre la Guerre de libération nationale et l'action d'Al-Qaïda en Irak a surpris plus d'un moudjahid. Rappelons que l'ex-numéro 2 du FIS dissous était sous le coup d'une interdiction de faire toute déclaration politique ou prêches, d'assister à des réunions publiques et d'y prendre la parole. Ali Belhadj, libéré de prison après avoir purgé une peine de 12 ans, est toujours sous le coup d'une interdiction de communiquer à la presse qu'il n'a pas toujours respectée, loin s'en faut. Selon des experts juridiques, l'ancien numéro 2 du FIS dissous pourrait écoper de 5 à 10 de prison pour avoir fait l'apologie du terrorisme criminel. Dès leur sortie de prison, le 2 juillet 2004, les autorités algériennes ont interdit toute activité politique aux deux anciens dirigeants du FIS, Abassi Madani et Ali Belhadj. Au moment de leur libération, les deux dirigeants se sont vu notifier un procès-verbal du Tribunal militaire de Blida qui les avait condamnés le 15 juillet 1992. Les deux hommes se sont notamment vu signifier «l'interdiction de tenir réunion, de créer une association à caractère politique, culturel, caritatif ou religieux, de s'affilier ou d'activer au sein des partis politiques, ou de toute autre association civile culturelle, sociale, religieuse ou autre, en qualité de membre de dirigeant ou de sympathisant», selon un communiqué du procureur du Tribunal militaire de Blida. Ils ne doivent pas également prendre la parole ou «participer à toute manifestation politique, sociale, culturelle ou religieuse». L'ancien numéro 2 du FIS dissous, Ali Belhadj, interpellé dimanche dernier par les services de sécurité, est «toujours en garde à vue», selon son frère Abdelhamid. «Mon frère est toujours en détention dans la cellule du commissariat central», a-t-il affirmé, hier, par téléphone, en début d'après-midi : «Nous sommes toujours en attente de sa libération. Hier, il devait être présenté au procureur général, mais il demeure toujours dans sa cellule», a-t-il encore ajouté. Selon des sources judiciaires, l'arrestation de Ali Belhadj intervient conformément à un article du code pénal qui punit «l'atteinte à corps constitués ». Abdelhamid Belhadj a précisé que «les policiers qui l'ont interpellé ne lui ont pas indiqué le motif (…) Je pense que c'est en relation avec ce qu'il a déclaré à El Djazeera, concernant le général-major Smaïn Lamari ». Ali Belhadj avait violemment critiqué le général Lamari, qu'il avait notamment qualifié de «tortionnaire». Ali Belhadj avait été interpellé le 24 juillet, en Kabylie, où il s'était rendu pour s'informer sur son fils Abdelqahar qui avait rejoint les maquis en octobre 2006. Ali Belhadj avait été relâché peu de temps après. L'ex-numéro 2 du FIS dissous est passé, depuis son arrestation, deux fois devant le juge d'instruction du tribunal d'Hussein-Dey pour expliquer ses propos tenus à la chaîne arabophone El Djazeera, quelques instants avant l'annonce de l'exécution des deux diplomates algériens, Ali Belaroussi et Belkadi, par le groupe terroriste dirigé par Al-Zerkaoui à Baghdad. La police, qui a investi son domicile, y a trouvé des documents subversifs. Lors de son passage à cette chaîne arabe, le prédicateur du FIS dissous n'avait à aucun moment demandé la libération des deux diplomates algériens et s'est même permis le luxe de louer l'action des terroristes d'Al-Qaïda, en rappelant que la lutte menée par les groupes d'Al-Zerkaoui est identique à celle menée par les Algériens contre l'occupant français. Ce parallèle fait entre la Guerre de libération nationale et l'action d'Al-Qaïda en Irak a surpris plus d'un moudjahid. Rappelons que l'ex-numéro 2 du FIS dissous était sous le coup d'une interdiction de faire toute déclaration politique ou prêches, d'assister à des réunions publiques et d'y prendre la parole. Ali Belhadj, libéré de prison après avoir purgé une peine de 12 ans, est toujours sous le coup d'une interdiction de communiquer à la presse qu'il n'a pas toujours respectée, loin s'en faut. Selon des experts juridiques, l'ancien numéro 2 du FIS dissous pourrait écoper de 5 à 10 de prison pour avoir fait l'apologie du terrorisme criminel. Dès leur sortie de prison, le 2 juillet 2004, les autorités algériennes ont interdit toute activité politique aux deux anciens dirigeants du FIS, Abassi Madani et Ali Belhadj. Au moment de leur libération, les deux dirigeants se sont vu notifier un procès-verbal du Tribunal militaire de Blida qui les avait condamnés le 15 juillet 1992. Les deux hommes se sont notamment vu signifier «l'interdiction de tenir réunion, de créer une association à caractère politique, culturel, caritatif ou religieux, de s'affilier ou d'activer au sein des partis politiques, ou de toute autre association civile culturelle, sociale, religieuse ou autre, en qualité de membre de dirigeant ou de sympathisant», selon un communiqué du procureur du Tribunal militaire de Blida. Ils ne doivent pas également prendre la parole ou «participer à toute manifestation politique, sociale, culturelle ou religieuse».