Alger- Le président Bouteflika a déclaré qu'il monterait au maquis s'il le fallait pour convaincre les hommes armés d'abandonner le terrorisme. S'adressant à d'importants leaders dans l'acticité armée, il a déclaré « Je porterais, s'il le fallait, la Kachabia et je monterais avec vous au maquis pour convaincre les hommes armés de rentrer chez eux et ce, quel que soit le prix à payer » « Je soutien l'initiative de Hassan Hattab, étant l'un de ses disciples » « Bouteflika a rencontré les frères Bouiali et des leaders du Fis » Bouteflika « J'irai convaincre les hommes armés au maquis s'il le faut » Alger- Le président Bouteflika a déclaré qu'il monterait au maquis s'il le fallait pour convaincre les hommes armés d'abandonner le terrorisme. S'adressant à d'importants leaders dans l'acticité armée, il a déclaré « Je porterais, s'il le fallait, la Kachabia et je monterais avec vous au maquis pour convaincre les hommes armés de rentrer chez eux et ce, quel que soit le prix à payer » Bouteflika s'est aussi adressé à des membres de la famille de Bouiali et des leaders du Front islamique du salut (FIS) dissous, parmi eux Abdelkader Moghni, sur les causes de la crise sanglante qui frappe le pays, leur indiquant qu'il voulait rendre la paix et remettre le train sur les rails. Bouteflika a déclaré « on ne peut pas rester silencieux alors que le sang des algériens coule ». C'est ce qu'a déclaré l'un des plus importants leaders du Front Islamique du Salut (FIS) dissous, Cheikh El Hachemi Sahnouni à propos des contacts qu'avait eu le président Abdelaziz Bouteflika sur le terrain dans le but de mettre en place l'initiative de la paix et la réconciliation nationale au lendemain de sa prise de pouvoir. Le chef du courrant Salafiste Djihadiste en Algérie au début des années quatre-vingt-dix, cheikh El Hachemi Sahnouni a parlé de l'initiative de Hassan Hattab, alias Abou Hamza, ex émir et fondateur du groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) au profit des éléments des groupes islamistes armés. Sahnouni espère voir la naissance d'une commission qui prendrait en charge les dossiers des hommes armés repentis, notamment sur le plan social. « je soutien l'initiative pour la paix pour laquelle appel Hassan Hattab. Je suis avec lui, non pas comme son supérieur mais plutôt comme un de ses disciples ». Cheikh Sahnouni s'est révélé pour la première fois vers la fin des années quatre-vingt à la mosquée « Kaboul » dans le quartier populaire de Belcourt. Il fut connu pour ses prêches virulent contre le pouvoir, mais il s'était opposé aux leaders du FIS dissous lors de leur appel à la désobéissance au autorités. Vingt années après son appel lancé aux leaders du FIS dissous, Sahnouni dit « beaucoup étaient déçus suite à mon appel à l'arrêt de la violence, mais tous ont reconnus par la suite que mon appel avait sauvé le pays d'une grande catastrophe ». Selon Sahnouni, la réconciliation est une « nécessité du point de vu religieux, une nécessité pour l'intérêt du pays ». et d'ajouter « la réconciliation ne concerne plus l'Algérie toute seule, elle est en Somalie, au Soudan, en Irak et en Afghanistan, là où le sang a coulé et où les activités armés a remplacé la parole, ceci n'est pas une invention purement algérienne ». Sahnouni a parlé de sa propre initiative ; celle de la commission qui prendrait en charge les dossiers et les problèmes des repentis. Ce dernier a déclaré que le retard accusé quant à la prise en charge de ces problèmes va détériorer la situation dans le futur. Selon lui, beaucoup d'hommes armés se trouvent actuellement aux maquis à cause de problèmes sociaux. Les fetwas, dit-il, ont un grand rôle à jouer pour convaincre ces gens de revenir à la raison et cesser l'effusion du sang. Mais, ajoute-il, il n'y a pas meilleure solution que de régler les problèmes de ces gens là pour les convaincre de rentrer chez eux. Les problèmes qui ont secoué le pays au début des années quatre-vingt-dix seraient, selon Sahnouni dus à la violence du langage qui a conduit par la suite à ce qui s'était passé. Toutes les parties, selon le cheikh, étaient responsables et il n'est pas impossible de mettre fin à cette crise d'une façon définitive. Cheikh Sahnouni a lancé un appel aux groupes armés, leur demandant de cesser leurs activités armées et à cesser l'effusion du sang des musulmans sur la terre d'Algérie. « Craignez Dieu, leur dit-il dans son message. « Le sang est la première des choses pour laquelle vous serez appelez à répondre devant Dieu le jour du jugement dernier »