Lors du conseil d'administration de la confédération des industriels et producteurs algériens, CIPA, tenu samedi dernier, son président M. Abdelaziz Mehenni, a fait l'objet de grandes pressions par les chefs d'entreprises, membres de cette confédération, qui l'ont poussé à prendre la décision de boycotter la prochaine tripartite. Dans sa déclaration à El Khabar, M. Mehenni a reconnu qu'il a subi une énorme pression pour boycotter la prochaine tripartite. Indiquant, dans le même cadre, que lors de cette réunion, les principales préoccupations ayant été soulevées par les membres de cette confédération, portaient sur les réformes que le président de la République a promis d'appliquer depuis plusieurs années, notamment dans le secteur des petites et moyennes entreprises. Dans le même sillage, le même responsable a fait allusion à l'absence de concertation entre les représentants du gouvernement et le Patronat, en dépit du fait que le président de la République ait insisté, lors du dernier conseil des ministres, sur l'élargissement du débat en associant les représentants du patronat. Par ailleurs, les chefs d'entreprises ayant exercé une pression sur le patronat afin de boycotter la prochaine tripartite, ont affirmé que le dossier de rééchelonnement des dettes du secteur privé, décidé lors de la dernière tripartie, en mois de mai, n'a pas été pris en considération, a-t-il été indiqué dans le communiqué de la confédération. Dans le même sillage, la confédération des chefs d'entreprises a revendiqué, dans son communiqué, la protection du secteur industriel national privé, que l'Algérie dispose depuis l'indépendance. Elle a notamment affirmé que la relance de ce secteur est une nécessité pour l'amélioration de l'économie nationale et de la situation sociale. Pour ce qui est de l'amélioration du pouvoir d'achat des citoyens, il a été expliqué dans ledit communiqué que la confédération des chefs d'entreprises soutien l'application sur le terrain de ces revendications, en plus de celles relatives à l'amélioration des primes des retraités. La confédération n'a pas manqué de souligner son soutien à l'annulation de l'impôt sur le revenu global imposée sur les salaires.