Certains articles contenus dans la loi sur les hydrocarbures feront l'objet d'une révision, de telle manière de pouvoir attirer plus d'investissements étrangers, notamment suite aux mauvais résultats constatés par l'autorité de régulation des hydrocarbures (ARH), dans le cadre des quatre derniers appels d'offres lancés par Sonatrach, a révélé une source proche du secteur de l'Energie et des mines. « Il est fort probable que quelques articles contenus dans la loi sur les hydrocarbures soient soumis à un amendement, afin de le rendre plus compétitive », soutient la même source, qui a refusé de fournir plus de détails sur la nature des modifications à apporter, relevant qu'un rapport a été transmis aux hautes autorités du pays, dont le président de la République. Dans ce sens, notre source estime qu'il« n'est pas possible que les compagnies étrangères ne puissent réaliser un certain taux de rentabilité raisonnable », soulignant que la loi sur les hydrocarbures est considérée comme étant « très sévère » par les investisseurs étrangers. Selon notre interlocuteur, il ne s'agit pas de la taxe exceptionnelle sur les profits, mais de la soumission des anciens contrats d'exploration à cette taxe à effet rétroactif, d'où le désintérêt des groupes pétroliers pour les appels d'offre publiés par Sonatrach. « Il n'est pas possible d'annoncer d'autres appels d'offres avant la modification de la loi actuelle sur les hydrocarbures », soutient-on.