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Touré soutien la proposition d'Alger portant criminalisation du paiement de la rançon aux ravisseurs Le Mali n'accepte en aucun cas une présence étrangère sur son sol
Répondant à une question sur la criminalisation du paiement de la rançon pour la libération des détenus, le président Malien, Amadou Toumani Touré a affirmé, avant-hier, que les résolutions et recommandations d'Alger, relatives à la criminalisation du paiement de la rançon ont été transmises à l'Organisation des Nations Unies et à l'Union Africaine. Ces dernières, a-t-il ajouté, sont grandement soutenues par le mali. Le président Malien a appelé à s'intéresser d'avantage de la situation dans la région du Sahel Saharien, qui affronte depuis des années différentes menaces intercontinentales, à l'instar du trafic d'armes et de drogues et une présence croissante de terroristes dans cette région, suite à la crise qui a secoué la Libye. Avant d'enchainer : « toutes des armées quittent aujourd'hui la Libye et regagnent leurs pays d'origine, dont le Mali. Le président Malien n'a pas manqué d'indiquer que les pays qui luttent contre le terrorisme sur le terrain dans le Sahel, notamment, l''Algérie, le Mali, la Mauritanie et le Niger, doivent coordonner leurs efforts et lutter ensemble contre le fléau du terrorisme et éviter de mondialiser ce phénomène et inciter des forces étrangères à prendre part dans cette lutte. M. Toumani Touré a affirmé que le Mali n'acceptera jamais la présence de forces militaires étrangères sur son sol même si cela s'inscrive dans le cadre de la lutte antiterroriste. Il a déclaré, suite à la fin de sa visite à Alger, qui a duré quatre jours, que la mondialisation de la situation dans le Sahel ne peut avoir lieu tant que la crise peut être contenue. Dans le même contexte, le président Malien, M. Amadou Toumani Touré a déclaré qu'un accord a été ratifié par Alger et Bamako portant l'approvisionnement des régions de Kidal et de Gao par l'essence et les régions Sahariennes du Mali par le gaz.