Nicolas Sarkozy, bien qu'il soit le descendant d'un immigré hongrois qui a eu la chance d'être élu président de la 5e République française, son attitude envers les immigrés dont ceux de culte musulman laisse à désirer. Les émeutes des jeunes des cités de 2005 a été un message clair pour Sarkozy, qui occupait le poste du ministre de l'Intérieur. Pour rappel, les banlieues et les cités sont des agglomérations urbaines construites par les autorités françaises aux immigrés, afin de les écarter du tissu social. La fameuse déclaration de Sarkozy de « nettoyer les cités au Karcher », qui a porté les manifestations à l'époque à d'autres villes françaises, est une preuve frappante illustrant sa politique envers les communautés des immigrés établies en Hexagone. Avant l'arrivée de Sarkozy à l'Elysée, l'ancien président français de la République, M. Jacques Chirac, avait déclaré que « dans le cas où cette personne soit élue pour diriger ce pays, il mettra la France face au monde entier ; il a une pensée atlantique et il portera soutien à George W. Bush et au parti de Likoud israélien ». Les émeutes qui se sont éclatées dans les banlieues en 2005 ont prouvé de l'échec de la politique migratoire, notamment en matière d'intégration de la 3e génération des immigrés, née en France et porte la nationalité française. De nombreux observateurs pensent que Nicolas Sarkozy a adopté l'idéologie de l'extrême droite, estimant qu'il est influencé par la pensée impérialiste défendu par Jules Ferry, qui a classé les peuples et les nations en deux catégories : les civilisés et tiers-mondiste. Pour ce qui est de son attitude envers les musulmans de France, il suffit juste d'entendre sa déclaration sur TF1 : « En France on n'égorge pas son mouton dans sa baignoire ».