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Medelci : « La fermeture des frontières entre deux pays frères n'a jamais été considérée comme une décision définitive » Réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UMA fin février au Maroc
Une réunion regroupant les ministres des Affaires étrangères de l'Union du Maghreb arabe (UMA) aura lieu à la fin du mois de février prochain au Maroc, a annoncé mardi le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci. Intervenant sur les ondes de la Chaîne III de la Radio algérienne, M. Medelci a indiqué que les pays de l'UMA sont appelés à œuvrer pour établir une "cohérence" entre leurs politiques économiques et sociales. "L'UMA est une construction qui passe par une nouvelle organisation de nos rapports, une modification de certaines de nos institutions et la création de nouveaux mécanismes", a précisé le chef de la diplomatie algérienne, citant particulièrement l'exemple de la banque maghrébine qui sera opérationnelle courant 2012. Le ministre des Affaires étrangères a considéré, dans ce contexte, que "les mutations intervenues en Tunisie, en Libye et dans d'autres pays arabes ne peuvent que nous encourager à aller plus vite et mieux dans la construction de l'UMA". Interrogé, d'autre part, sur une éventuelle réouverture des frontières avec le Maroc, M. Medelci a relevé que la fermeture des frontières entre "deux pays frères n'a jamais été considérée comme une décision définitive", précisant que "le rapprochement qui s'opère depuis plusieurs mois avec le Maroc plaide pour une normalisation des relations à terme avec ce pays". S'agissant de la Libye, M. Medelci a indiqué que les frontières avec ce pays n'ont pas été fermées, mais plutôt "surveillées pour être mieux sécurisées" en attendant que "les frères libyens se dotent de capacités à même de pouvoir contrôler leurs frontières". Au sujet de la situation sécuritaire dans le Sahel, M. Medelci a mis l'accent sur "l'important travail qui est en train de se faire" en matière de coopération dans la lutte antiterroriste entre les pays du champ (Algérie, Mali, Niger, Mauritanie) et les partenaires étrangers. "Nous devons simplement veiller à ce que cette action monte en cadence le plus rapidement possible et ne pas baisser la garde jusqu'à l'éradication totale du terrorisme", a-t-il souligné.