Le ministère de l'intérieur ont entamé, près de quatre mois avant les élections législatives, une course contre la montre avec des mécanismes techniques, pour faire face à l'abstention, le ministère de l'intérieur a lancé hier les premières campagnes de sensibilisation au vote à travers des millions de sms précisant aux algériens que « voter est un acte citoyen et responsable ». Les téléphones des algériens ont reçu des sms les appelant au vote de la part du ministère de l'intérieur. Le recours du ministère à la sensibilisation quatre mois avant les élections traduit des craintes quant à « une rébellion » de l'électeur algérien lors de la prochaine échéance », pour exprimer leur inconviction des réformes politiques lancées par le président Bouteflika il y a un an, ou leur rejet de ceux qui se trouvent sur la scène politique parmi les partis qui activent depuis plusieurs années ou les nouveaux. L'annonce du ministre de l'intérieur Daho Ould Kablia il y a quelques jours des craintes du pouvoir d'un nouveau boycott par le peuple des élections de mai, démontre ce dont le pouvoir a peur. Le gouvernement n'aura pas à convaincre que sur la nécessité les algériens de voter, la « faible » prestation du parlement lors du mandat qui s'achève, amène a s'attendre à une « sanction collective » dont les éventuels candidats aux prochaines législatives paieront le prix. Les algériens gardent en mémoire une mauvaise évaluation d'un parlement qui a essuyé tous les qualificatifs, de non représentatif puisque le taux de votants n'a pas dépassé les 35%, de « corruptible » puisqu'il a accepté une augmentation inimaginable des salaires des députés quelques jours avant un amendement de la constitution et de servile au gouvernement.