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L'armée malienne accuse les rebelles touaregs de recruter des jihadistes d'AQMI Agh Ghali blessé dans des affrontements déclenchés entre les deux parties
L'armée malienne accuse AQMI « de conclure une alliance avec les rebelles touareg pour mener des opérations militaires contre les villes du nord du Mali ». Pour sa part, le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), réfute cette accusation et la qualifie de « manœuvre » visant à détourner l'opinion de la communauté internationale. Selon un porte-parole de l'armée malienne à Kidal, « les jihadistes salafistes qui ont rejoint les rangs des rebelles touaregs, portaient des pancartes appelant à l'application de la charia ». Dans ce sens, une source malienne a révélé que « le leader du MNLA, Ayad Agh Ghali, est arrivé, jeudi dernier, accompagné de sept de ses éléments, tous grièvement blessés, à l'hôpital de Bordj Badji Mokhtar », précisant que « Ayad Ghali a été transféré, au départ, depuis Tinzaouatine à une destination inconnue avant d'être évacué vers l'hôpital de Bord Badji Mokhtar ». Ghali et ses compagnons auraient été blessés par des tirs des hélicoptères maliens », a indiqué la même source, ajoutant que « la blessure de Ayad Agh Ghali s'est aggravée faute des premiers soins ». Il y a lieu de relever que les rebelles touaregs aspirent à l'indépendance de leur région, une revendication à laquelle le gouvernement malien s'oppose. Les trêves conclues entre les deux parties ont été souvent violées que ce soit par les rebelles ou bien par l'armée malienne.