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L'opposition Syrienne dénonce le génocide de Homs et appelle à la protection des civils Réunion extraordinaire du conseil de sécurité et mises en garde de la Russie contre un scandale
Une fois de plus, les membres du conseil de sécurité se sont trouvés en désaccord quant à la résolution portant sur la Syrie, après que la Russie a réitéré que le projet proposé par le Maroc, au nom de la Ligue Arabe et soutenu par les pays occidentaux n'arrange pas la Russie et ne reflète pas sa vision. Indiquant que le vote pour la résolution portant sanction du régime Syrien est un scandale pour le Conseil de Sécurité, étant aligné à une partie du conflit. Des diplomates arabes et occidentaux s'attendaient à un développement et/ou à une amélioration de la position Russe, allusion faite à la possibilité de parvenir à une position commune concernant la résolution. Toutefois, la Russie a menacé une fois de plus également de recourir au droit du Véto pour s'opposer à la mise en œuvre de la résolution du conseil de sécurité, portant une ingérence militaire en Syrie, y compris après le déni international des génocides perpétrés par le régime d'Al Assad et dont le bilan s'est élevé à plus de 250 morts dans la ville de Homs, suite à un raid de l'artillerie de l'Armée régulière Syrienne. Dans ce cadre, M. Borhane Guelioune, président du conseil national syrien a indiqué que le génocide de Homs a révélé la vérité du régime d'Al Assad, indiquant que la communauté internationale devrait réagir afin de mettre un terme aux violations des Droits de l'Homme et pour la protection des civils. Dans le même sillage, le groupe des frères musulmans syriens a appelé à la nécessité de poursuivre en justice les responsables de ce génocide pour avoir commis des « crimes de guerre ». De son côté, le gouvernement Syrien a nié ce qu'il a qualifié de « propagande », à propos du bombardement de la ville de Homs par l'Armée Régulière Syrienne. Dans un communiqué du régime Syrien rendu public par l'Agence de Presse officielle syrienne « Sana », il a été indiqué que les images des dépouilles diffusées par les chaines de propagande sont des images de civils martyrs enlevés par des groupes terroristes armés. Ce démenti officiel, n'a pas eu l'écho qu'attendait le régime Syrien, certes, les opposants ont immédiatement réagit par des tentatives de perquisitionner des sièges d'Ambassades de la Syrie à l'étranger, dans nombre de capitales, dont le Caire et le Koweït, à Athènes et à Berlin, exprimant leur mécontentement vis-à-vis des génocides tragiques perpétrés à la ville de Homs par le régime Syrien. Le ministère tunisien des Affaires Etrangères a, de son côté, affirmé avoir informé l'Ambassadeur de la Syrie à Tunis qu'il n'est plus le bienvenu sur le territoire syrien. La nouvelle du retrait de créances à l'Ambassadeur syrien à Tunis ainsi que la reconnaissance du Conseil National Syrien par la Tunisie a été confirmée. La Tunisie est ainsi le premier pays arabe à chasser l'Ambassadeur syrien et le deuxième pays après la Libye à reconnaître la légitimité du conseil national syrien opposant. Sur le plan international, la Russie a réitéré sa position consistant à rejeter toute solution qui s'imposerait de l'extérieur sur le régime syrien, où la considérant comme étant le seul et unique responsable de la crise actuelle en Syrie. Elle affirme également son soutien au régime syrien en continuant d'accuser des groupes terroristes d'être derrière les génocides perpétrés ça et là en Syrie. Il est utile de noter que le projet de résolution qui a été déposé sur la table du Conseil de Sécurité International a pris en considération la position de la Russie vis-à-vis de la crise en Syrie, notamment, ses recommandation de ne pas prendre des mesures et des sanctions contre l'économie Syrienne, comme il insiste également à éviter l'intervention militaire étrangère en Syrie et la condamnation de la violence quelle que son origine, en vertu des amendements apportés par la Russie à la résolution Onusienne contre le régime Syrien. Toutefois, tous ces amendements ayant été apportés pour satisfaire Moscou n'ont pas été suffisants pour convaincre la Russie. Certes, le ministre des Affaires Etrangères Russe, M ; Serguei Lavrov a considéré que « toutes tentatives d'imposer des méthodes, de l'étranger, visant à résoudre la crise interne de la Syrie, sont inadmissibles ».