L'ex chef d'Etat Major des Armées, le maréchal en retraite, Mohammed Lamari, est décédé, lundi, à l'âge de 73ans. L'agence de presse algérienne APS a rapporté de son frère, Khaled, que le défunt a été immédiatement transféré vers l'hôpital Mohammed Zitouni, dans la ville de Tolga, dans la même wilaya où il a rendu son âme. Le défunt sera inhumé mardi, au cimetière d'Al Alia à Alger. Mohammed Lamari, né le 7 juin 1939, appartient au groupe des officiers qui se sont formés au sein de l'Armée Française ; avant de rejoindre les rangs de l'Armée de Libération. Il a effectué ses études à l'Académie de Moscou, d'où est diplômée la majorité des officiers de l'Armée Nationale et Populaire. Le défunt a occupé le poste de chef d'Etat Major de l'Armée, d'une Région Militaire de 1970 à 1976, et commandant de l'Armée de terre mécanique jusqu'à 1982 et chef de secteur des opérations de l'Etat Major de l'Armée Nationale et Populaire jusqu'à 1988, puis de la 5ème Région Militaire Constantine, jusqu'en 1989. En 1992, il a été désigné à la tête du commandement des fores terrestres, et c'est l'année dans laquelle il a été promu au grade de général Major. Il a ensuite été promu au poste de Ministre de la Défense jusqu'en 1993, puis chef d'Etat Major de l'Armée Nationale et populaire. En septembre de la même année, il a été chargé du commandement du nouveau corps chargé de la lutte antiterroriste, décrochant ainsi le statut de l'Aigle de l'Institution militaire. Il s'occupait du dossier de la lutte antiterroriste, depuis 1993 jusqu'en 2004 l'année dans laquelle il a été désigné chef d'Etat Major de l'Armée Nationale et Populaire de 1993 jusqu'en 2004. Alors que des rumeurs faisaient état de la démission de Lamari Mohammed en out 2004, soit quelques mois après la réélection d'Abdelaziz Bouteflika à son deuxième mandat, il a été souligné dans le journal officiel qu'il a été mis fin à ses fonctions par M. Abdelaziz Bouteflika, président de la République et commandant suprême des Forces Armées.