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Des chefs d'Al-Qaida abattus lors d'affrontements au Nord du Mali et Bamako accuse Ansar Eddine Vingt-quatre présidents se réuniront vendredi prochain pour examiner la situation sécuritaire au Sahel
L'actuel président de l'UA, le président Béninois Boni Yayi a annoncé à Brazzaville la tenue d'une réunion extraordinaire des chefs d'état des pays de l'UA vendredi prochain (24 chefs d'états) à Cotonou au Bénin, pour débattre des développements de la situation au nord du Mali, théâtre d'affrontements entre l'armée du Mali et « le mouvement de libération de l'Azawad » et des rumeurs de l'implication d'Al-Qaida dans les opérations. Le président béninois a invité les chefs d'états africains dont 24 ont selon lui répondu favorablement, à assisté à un sommet extraordinaire autour des questions de la paix, de la sécurité, du pouvoir et de la démocratie en Afrique, Yayi a déclaré lors d'une conférence de presse à l'issue de sa visite dans la capitale congolaise qu'« une réunion informelle a été décidé et qui réunira environ 24 chefs d'états africains le 18 février à Cotonou au Bénin ». Et a souligné que « La Situation est préoccupante, sécuritaire naturellement, depuis la Corne de l'Afrique, en passant par le Soudan, le Sud-Soudan, sans oublier ce qui se passe aujourd'hui en Libye avec des répercussions en termes de circulation d'armes lourdes, légères. Il y en a qui parle même d'armes chimiques, avec les conséquences sur la bande sahélo-sahélienne et qui affectent aujourd'hui nos pays frères tels que le Mali à qui nous pensons, avec des effets collatéraux sur le Burkina Faso, le Nigeria, etc ». Il n'a pas encore été précisé si le président Bouteflika participera au sommet, et qui ne pourra être remplacé par le ministre des AE Mourad Medelci puisqu'il participra au sommet des ministres des AE du Maghreb qui se tiendra à Rabat le même jour, l'Algérie considère être la première concernée par les répercussions de la révolution libyenne, et les développements de la situation au nord du Mali, puisqu'il y a un lien entre les affrontements avec les touaregs du « mouvement de libération de l'Azawad » et lutte continue contre l'organisation d' « Al-Qaida au Maghreb islamique ». Parmi ces développements, l'annonce de l'armée malienne d'avoir repris le contrôle de la ville de Tassalit au nord, après des affrontements avec des membres du mouvement Ansar eddine, le gouvernement a réitéré les accusations d'alliances du mouvement avec Al-Qaida, et malgré le nouveau démenti du mouvement Ansar eddine,des développements pourraient accrédités cette thèse, puisque selon « l'agence Nouakchott presse », un des chefs d'Al-Qaida, Al-Meimoun Ould Aminou surnommé « Khaled El Chankiti »a été tué lors de sa participation avec ses acolytes à des affrontements entre l'armée malienne et les combattants du mouvement Azawad « Ansar eddine ». Et a déclaré que Ould Aminou a été tué en compagnie de son acolyte mauritanien Salem Ould Mbarek surnommé « Hamza » lors de leur participation à une attaque des combattants du mouvement targui « Ansar eddine » contre une ville du nord du mali le 18 janvier dernier.