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Une médiation algéro-franco-mauritanienne pour un cessez-le-feu au nord du Mali Préparation d'un sommet international auquel participera l'union européenne pour soutenir les fonds de développement
Un responsable militaire algérien se rendra dans les prochains jours au Mali, puis à Niamey, Ouagadougou et en enfin dans la capitale du Bénin, Cotonou, dans le cadre de la préparation d'un sommet à Alger dont l'objectif est d'étudier les moyens de sortir du conflit armé au nord du Mali, et auquel participeront des groupes africains et l'union européenne. L'Algérie, Paris et la Mauritanie se sont accordées à parrainer une médiation entre le Mali et les touaregs de l'azawad pour un cessez-le-feu immédiat avant les prochaines présidentielles le 29 avril, et ont décidé de parrainer un sommet international à Alger sur ce dossier, la radio France Inter a indiqué qu'un général algérien se rendrait dans les capitales, Bamako, Niamey, Ouaguadougou et la capitale du Bénin Cotonou, dans les prochains jours, sa dernière étape « le Bénin » serait réservée à un entretien avec son président, qui en même le président de la commission de l'Union Africaine. Des informations indiquent que l'accord algéro-français, sur la poursuite du soutien d'une « solution politique » ainsi qu'une demande au gouvernement malien d'éviter la solution militaire sous couvert de « lutte antiterroriste », s'étend à une initiative à laquelle participera la Mauritanie pour parvenir à un cessez-le-feu immédiat, l'accord intervient dans le cadre de la visite du ministre français de la solidarité de Raincourt lundi à Alger lors de laquelle il a souligné que la France soutenait « totalement » le processus entamé par l'Algérie (dialogue) afin de trouver une solution au conflit entre le gouvernement malien et les rebelles touaregs au nord de ce pays ». Le responsable français a précisé à l'issue d'un long entretien avec le ministre délégué en charge des affaires maghrébine et africaines, Abdelkader Messahel qu' « au vu des initiatives prise par l'Algérie notamment durant les dernières semaines la France soutient totalement le processus algérien », les ceux pays craignent une perte de contrôle totale de la situation sécuritaire lors des prochaines présidentielles au Mali le 29 avril, c'est pour cela qu'ils ont demandé à la Mauritanie de soutenir l'initiative, au regard des importants liens entre « l'azawad » et la composition de la société mauritanienne et de la précédente implication de Nouakchott dans l'opération d'accueil des fugitifs et des réfugiés parmi les familles résidant au nord. Des sources bien informées ont indiqué à El Khabar que le gouvernement algérien « n'était pas du tout convaincu par l'existence de liens entre le mouvement de l'Azawad et l'organisation d'Al-Qaida », conviction qui amené à l'adoption du « choix politique » au lieu du choix sécuritaire auquel appelle le gouvernement de Amadou Toumani Touré qui a conscience de la sensibilité de l'Algérie vis-à-vis du dossier sur « la lutte anti-terroriste », et le fait qu'elle serait prête à fournir son soutien si elle était convaincu. L'Algérie se prépare dans le même contexte, dans le cas d'un cessez-le-feu, à tenir un sommet international pour étudier la situation dans le nord du Mali, auquel participera l'union européenne avec un soutien français, et l'union africaine à travers le conseil de paix et de la sécurité, le sommet aura deux objectifs, chercher un financement des fonds de développements dans la région et la poursuite d'organisations terroristes qui pourraient exploiter l'instabilité dans la nord du Mali.