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L'Algérie réclame une augmentation du nombre de visas et le négociateur Français propose des articles européens Pourparlers de deux jours entre l'Algérie et la France sur l'amendement des accords de 1968
L'Algérie veut garder les privilèges contenus dans les accords signés avec la France en 1968 en matière de visas, a déclaré le Secrétaire d'Etat chargé de la Communauté algérienne établie à l'étranger, Halim Benatallah, dans des entretiens parus dimanche dans la presse algérienne. Les « accords de 1968 confèrent une préférence aux Algériens du point de vue de la circulation, de l'emploi… Notre souhait est de pouvoir conserver cette préférence », a-t-il déclaré à la presse. La France « estime que la nouvelle législation française pourrait être plus avantageuse que l'accord bilatéral de 1968 sur certains points ». M. Halim Benatallah souhaite qu'après examen de ces dispositions il y ait « une situation de préférence à conserver ». il a dans ce sillage affirmé à El Khabar que « l'Algérie ne fera jamais des concessions sur les accords de 1968 ».Halim Benatallah a également répondu à une demande française de réciprocité pour les visas octroyés aux Français en Algérie. « La question ne se pose même pas. Pour la simple raison que les accords de 1968 portent sur la communauté algérienne en France et non pas le contraire ». Selon le haut responsable algérien, le nombre de visas délivrés aux Français est « infiniment plus important » que celui délivré par Paris aux Algériens et Alger satisfait 95% des demandes. Les accords dits de 1968 ont été signé le 27 décembre 1968 entre le gouvernement de la République française et le gouvernement de la République algérienne démocratique et populaire portaient sur la circulation, l'emploi et le séjour des ressortissants algériens et de leurs familles. Avec l'arrivée des accords Schengen sur la libre circulation à l'intérieur de l'Europe, des conditions supplémentaires présidant à la délivrance des visas pour les ressortissants des pays qui ne sont pas membre de cet espace.Paris et Alger tentent depuis plus d'un an de signer un quatrième avenant à l'accord bilatéral de 1968.