Un journal étranger a rapporté que le conseil de transition libyen a déposé plainte près de la Ligue Arabe contre l'Algérie qu'il a accusée d'être impliquée dans l'affaire de mercenaires. Le conseil de transition Libyen a prétendu avoir eu cette information du journal El Khabar, dans l'article intitulé « des avions ont atterri à l'aéroport Okba en Libye, chargés d'armes et de mercenaires ». Le conseil de transition Libyen, présidé par Mustapha Abdeldjalil, a prétendu que ce qui a, soi-disant, été rapporté par le journal El Khabar, est une preuve de l'implication de l'Algérie dans l'affaire des mercenaires en question. La plainte que le CNT Libyen a déposée près de la Ligue Arabe contient un paradoxe flagrant du moment qu'il prétend que cet article a été publié au courant des dernières semaines sans, toutefois, cité la date de la publication. Si l'information faisant état que les mercenaires algériens ont été transportés à bord d'avions algériens en Libye, elle aurait été rapportée par toutes les agences de presse et médias étrangers, puisqu'elle aurait donné la crédibilité aux accusations proférées par l'opposition Libyenne contre l'Algérie. Cependant, ce qui est clair c'est que le conseil de transition Libyen semble sombrer dans l'illusion. Certes, il a en premier lieu accusé l'Etat algérien d'être son ennemi, avant que cette contagion ne se propage vers El Khabar. Il est, également, clair que l'opposition Libyenne dirigée par son conseil de transition, souffre de multiples problèmes et de contradictions. Il s'est, également, avéré que le soutien que cette opposition reçoit de la part des forces occidentales, notamment, de la part de la France, est vidé de toute humanité, contrairement aux prétentions du conseil mondial de sécurité dans sa résolution n° 1973 portant établissement d'une zone d'exclusion aérienne en Libye pour protéger les civils des attaques des escadrons de Kadhafi. L'opposition Libyenne s'est vidée de toute crédibilité, puisque les mesures engagées par le conseil de sécurité contre Kadhafi ont bénéficié en fin de compte aux rebelles armées et non pas aux civils. Cela montre également que le conseil de Mustapha Abdeljalil a donné un justificatif à la France, à la Grande Bretagne et aux Etat Unis, en premier lieu , ainsi qu'aux pays du golf, en second lieu, pour régler leurs vieux comptes avec Kadhafi, qui a démenti avoir méprisé son peuple et fait de la Libye un bien de ses fils. Ce n'est, donc, pas étrange que l'opposition armée fabrique des mensonges et accuse un Etat ou un journal, dans le cadre d'un plan de route qu'elle est entrain d'exécuter d'une manière pourrie et lâche.