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Gholamalah : les fetwas « importées"étaient à l'origine de l'extrémisme des années 1990 Il a annoncé que le président de la République est seul habilité à nommer le mufti de la République
Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, M. Bouabdelah Gholamalah, a déclaré, hier, lors d'un colloque international sur les règles de la fetwa, que la mondialisation a rendu les questions religieuses des musulmans plus complexes, notamment pendant les deux dernières décennies, à l'exemple de la fetwa, qui n'est pas organisée par des règles de la loi islamique (la charéa). Dans son allocution devant une plateforme des oulémas et de professeurs prenant part au colloque international sur la fetwa et les défis de la mondialisation, tenu à Tlemcen, le ministre des Affaires religieuses a indiqué que la fetwa est un « ordre divin » transmis par les Prophètes de Dieu, donc, il est évident que l'Islam impose des règles rigoureuses contre ceux qui émettent des fetwas selon leur propre gré. Selon M. Gholamalh, les fetwas « importées » d'autres pays du Golfe et de Moyen-Orient étaient à l'origine de l'extrémisme qui a ravagé le pays dans les années 1990. Répondant à une question d'El Khabar sur la nomination du mufti de la République, M. Gholamalah a indiqué que ce dernier se portera garant de l'unification des différents avis de la jurisprudence religieuse et faire face aux pressions de la mondialisation, soulignant que le mufti de la République est une institution à part entière et que le président de la République est le seul qui est habilité à fixer le moment de l'installation de cette institution.