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L'Algérie saisie annuellement 64 tonnes de cannabis en provenance majoritairement du Maroc Incluant la question dans la réunion duG8 consacrée au départ à la cocaïne
L'Algérie a refusé de permettre aux navires de guerres internationaux de traquer les trafiquants de drogue dans les eaux territoriales, sans accord préalable de l'armée et la participation des forces algériennes dans toute opération, l'Algérie a également modifié le débat lors d'une réunion internationale sur le trafic de cocaïne vers un débat sur le cannabis après avoir estimée que les organisateurs évitait d'embarrasser le Maroc le premier producteur mondial de cette drogue. La participation du ministre de l'intérieur Daho Ould Kablia à la réunion ministériel du G8 sur le trafic de drogue, aurait pu se dérouler sans que l'Algérie ne réalise aucun objectif notable mis à part celui de contribuer à aider l'Europe dans la lutte contre le trafic de drogue, alors que la réunion se dirigeait vers un débat sur le trafic de cocaïne, que l'Algérie classe loin derrière le cannabis qui consommé localement, il a intégré ce problème aux travaux de la réunion dont les organisateurs semblaient éviter d'embarrasser les autorités marocaines. Daho Ould Kablia a clairement déclaré que « l'Algérie est concernée par un autre type de drogue en l'occurrence le cannabis qui a été écarté de la discussion au départ et qu'on a réussi grâce à la pugnacité de notre ambassadrice à Vienne à introduire comme élément du dossier ». Indiquant à des journalistes algériens à l'issue des travaux sur la lutte contre le trafic de cannabis que l'Algérie « n'est plus un pays de transit vers l'extérieur et qu'elle est devenue beaucoup plus un pays de consommation de cette drogue ». Selon le ministre l'arrêt de l'acheminement revient à l'effort « extrêmement important » fait au niveau des ports et aéroports du pays pour empêcher toute exportation de cette drogue vers l'Europe en particulier et qu'il y a des échanges d'information sur ces trafics permettant de neutraliser ces mouvements. En retirant le mention de cocaïne du thème de la réunion qui s'est tenue à Paris, et en la transformant en lutte internationale contre le trafic de drogue, les décisions relatives à la lutte contre le trafic de drogue qui seront prises los de la réunion, auront un impact sur la circulation du cannabis, ce qui signifie l'obligation des autorités marocaines des les appliquer. Le ministre a précisé avant-hier que la présence de l'Algérie à cette réunion était au départ « hypothétique » car comme il l'a dit « il s'agissait d'une réunion ministérielle des pays membres du G8 concernés directement par le thème de la conférence » et que l'Algérie « n'avait rien à voir ni avec l'aspect transatlantique ni avec la cocaïne ». Il a par ailleurs évoqué le fait que l'Algérie était préoccupée par l'intrusion de "quantités importantes" de cannabis sur son territoire, citant le chiffre de 64 tonnes de cannabis saisies annuellement en moyenne en Algérie.