Près d'une centaine de cadres et militants FLN représentant 17 wilayas de l'est et du sud-est se sont réunis dans la matinée d'hier à Constantine. La rencontre, présidée par l'ancien vice-président de l'APN, M. Manfoukh, a permis, selon Abbès Mekhalif d'« exposer aux présents la nature des discussions engagées lors de la rencontre qui nous avait réunis avec M. Belkhadem, le 13 juillet dernier. Nous avons insisté pour que les militants soient au fait des relents de leur combat en leur exposant l'essentiel des portées de cette rencontre ». Selon notre interlocuteur, les présents ont convenu, hier, d'exprimer leur satisfaction quant à l'initiative de Belkhadem, sans pour autant offrir à l'équipe dirigeante actuelle du FLN un chèque en blanc, disant : « Nous gardons encore la même volonté qui a caractérisé notre combat pour que la légalité soit une pratique réelle au parti. Nous dénonçons encore avec la même fermeté certaines pratiques et si nous avons décidé de geler notre appel pour un sit-in devant le siège central du parti, ce n'est là qu'un gage de notre bonne foi. Néanmoins, nous nous engageons à débarrasser le parti des zizanies de bas étage qui ont pris assez de temps pour pulluler dans les buissons de Hydra. » Allusion faite, a priori, à quelques membres du comité exécutif du FLN qui, dans le temps où Belkhadem était chef du gouvernement, s'étaient empressés de capoter une rencontre entre le secrétaire général du FLN et les dissidents. Mekhalif a tenu, par ailleurs, à réitérer les mêmes revendications faites déjà à Belkhadem, à savoir « la tenue d'une réunion du conseil national et d'un congrès extraordinaire ».