Sérieusement affecté par l'accumulation des créances auprès de ses locataires, l'office public de la gestion immobilière (OPGI) semble décidé d'aller au bout de ses menaces afin de contraindre les mauvais payeurs d'honorer leurs engagements en matière de loyer, selon une source sûre de l'office, qui affirme que le recours à la justice est incontournable pour espérer assurer le recouvrement des créances contractées et ayant dépassé le seuil de 38 milliards de centimes. Par ailleurs, ajoute notre source, l'office a jusque-là eu gain de cause dans 146 cas parmi les affaires déposées sur la table de la justice, dont 80 locataires ont été destinataires d'un huissier pour, soit s'acquitter de leurs dus, soit ils seront sommés d'évacuer les logements occupés. Cette situation de non paiement du loyer a causé un lourd préjudice à l'office, lequel s'est retrouvé impuissant devant les différentes opérations d'entretien qui s'imposent et qui constituent souvent un danger imminent aussi bien pour la santé du citoyen que pour le milieu environnemental, devait déclarer le directeur. D'autre part, l'on apprend que l'office s'est lancé dans la réalisation de 500 logements sociaux dans la commune de Bendaoud, constituant une première tranche d'un ambitieux programme de 4 000 unités inscrit dans le cadre de l'éradication du logement précaire qui a fait son apparition ces dernières années, notamment aux abords des grandes agglomérations de la wilaya.