L'affaire de l'enlèvement, torture et séquestration du jeune Mehdi Sari, à l'intérieur de la résidence d'Etat Moretti, est depuis jeudi dernier en instruction. Sept prévenus ont été entendus, rappelle-t-on, durant la journée du mercredi 15 décembre, par le procureur de la République près le tribunal de Chéraga. L'affaire de l'enlèvement, torture et séquestration du jeune Mehdi Sari, à l'intérieur de la résidence d'Etat Moretti, est depuis jeudi dernier en instruction. Sept prévenus ont été entendus, rappelle-t-on, durant la journée du mercredi 15 décembre, par le procureur de la République près le tribunal de Chéraga. Ils ont été ensuite auditionnés par le juge d'instruction de la même instance qui a fini par confirmer les chefs d'inculpation signifiés par le procureur de la République. Il s'agit, en effet, de « kidnapping, séquestration, torture, tentative de viol, tentative de meurtre et vol » pour six prévenus, et « la non-dénonciation » pour le septième, une jeune fille. Cela a été fait après une confrontation entre la victime et les sept prévenus. L'audition, faut-il le préciser, a duré toute la nuit de mercredi à jeudi 16 décembre. Les sept personnes ont été mises, subséquemment, en détention préventive. Elles sont incarcérées depuis jeudi dernier à la prison d'El Harrach. Leur âge est entre 18 et 22 ans. Des jeunes qui vivent encore leur adolescence. Comme Mehdi Sari d'ailleurs. Cela étant, les chefs d'inculpation ne sont pas définitifs. Ils pourraient changer au cours de l'instruction, en fonction de l'évolution de l'affaire. Cependant, l'instruction de l'affaire risque de tarder, dans la mesure où les faits devront être vérifiés afin de bien déterminer les responsabilités de chacun des mis en cause. Le juge d'instruction a, en outre, donné l'ordre d'arrêter les cinq autres suspects qui sont encore en fuite et de les traduire rapidement devant la justice. Les investigations menées, aussitôt que la plainte a été déposée, par les éléments de la gendarmerie, groupement d'Alger, ont abouti, rappelle-t-on, à l'arrestation de ces sept prévenus déférés devant la justice. Il est à noter que l'une des personnes les plus suspectes s'est envolée pour la France, avant même que la plainte ne soit déposée par la famille de la victime le 9 décembre. L'affaire remonte, en fait, à la nuit du mercredi 8 décembre. Cette nuit-là, l'un des prévenus est venu chercher Mehdi Sari de chez lui à Dély Ibrahim, pour une sortie en voiture. Ce qui était vu par Mehdi comme une simple tournée amicale a tourné au cauchemar. Mehdi a été en effet enlevé, torturé, séquestré, défenestré par un groupe de douze individus, à en croire les dires de la victime. Il a échappé ainsi de justesse à une mort certaine. Actuellement, Mehdi, toujours en convalescence, attend que justice soit rendue. Sa main est dans le plâtre et son corps est encore plein d'ecchymoses. L'avocat de la partie civile, maître Rédha Bekkat, membre du conseil de l'ordre de Blida par ailleurs, prendra connaissance de cette affaire dès aujourd'hui et dans le détail.