En marge des tours de chant, la direction de la culture de Sétif a lancé des journées culturelles, intitulées « Cuicul ou le cheminement de la mémoire ». Des tables rondes ayant trait à la préservation du patrimoine, des expositions d'activités diverses et des espaces poétiques sont les principaux axes de la manifestation. De janvier 2007 à mai dernier, 108 673 personnes ont visité le site de Djemila dont 1178 étrangers. Pendant la même période, 19 délégations officielles (diplomates étrangers) constituées de 145 visiteurs se sont rendus à l'ex-Cuicul, une destination touristique de premier plan des hautes plaines sétifiennes, riches en vestiges de civilisations anciennes. Une première dans les annales du festival de Djemila, la wilaya de Sétif en collaboration avec les sponsors de la manifestation, compte honorer les journalistes en charge de la couverture de l'événement qui gagne au fil des ans des galons. La cérémonie qui aura lieu aujourd'hui vers 17h , sera présidée par le wali. Cette louable initiative va, sans nul doute, faire plaisir aux gens de la presse qui ont eu, dix jours durant du pain sur la planche. La 5e soirée du festival a drainé plus de 10 000 personnes qui se sont déplacées pour assister et participer aux spectacles de Khalass et Bekakchi qui ont non seulement enflammé l'esplanade mais donné un second souffle au festival « boosté » par des artistes bien de chez nous. Mieux encore, le chantre de la chanson sétifienne ayant fait vibrer les Sahraouis a eu droit à une écharpe aux couleurs de la RASD. Massinissa aurait été victime d'un accident de la circulation, alors qu'il se rendait à Djemila. Les organisateurs du festival n'ont, à aucun moment, justifié la défection du chanteur ni donné la moindre explication au public.