L'APC d'Arzew, qui s'est réunie en session ordinaire, a adopté le compte administratif dans un climat de forte tension. Certains élus ont remis en cause les dépenses de fonctionnement de l'APC, jugées « vertigineuses ». Il s'agit, entre autres, du montant de 10 millions de dinars alloué à l'achat du mobilier des bureaux ainsi que celui relatif aux travaux de désherbage et d'entretien général. « L'inscription des projets n'est pas passée par la commission compétente qui est censée statuer », dira un élu. La remise en service de la station de pompage, située précisément à El Guessibat, un faubourg mitoyen avec Haï Gourine, lequel est alimenté à partir des puits éparpillés un peu partout dans le village, sera inscrite dans le cadre du PPDRI (Programme de Développement Rural Intégral). Signalons au passage que plusieurs points ont été débattus lors de cette assemblée, dont le budget supplémentaire. « Un montant d'un milliard de centimes sera accordé au BASC (Bureau Communal d'Aide Sociale) pour assurer une meilleure prise en charge des personnes démunies », apprend-on. Rappelons que les recettes municipales s'élèvent à 282 milliards de centimes. La somme consommée jusque-là est estimée à 140 milliards de centimes. Le montant réservé aux programmes en perspective est de 117 milliards de centimes. Le montant global adopté pour le budget supplémentaire est de 298 milliards de centimes, dont 173 milliards pour le personnel et 125 autres pour le fonctionnement.