Les jeunes du douar de Aïn Aïcha dans la commune de Benkhelil se retrouvent livrés à eux-mêmes. Face aux nombreux problèmes dont souffrent ses habitants, le douar de Aïn Aïcha, localité relevant de la commune de Benkhelil, s'égare. Parmi les grands problèmes qui causent beaucoup de désagréments aux habitants, l'amélioration urbaine défaillante, le chômage endémique qui touche les jeunes et les moins jeunes et le déficit chronique des structures sportives et de loisirs. « Nous avons une jeunesse dont le nombre dépasse les 8000 elle est très ambitieuse et ne demande qu'à être aidée pour activer dans tous les domaines », dira Ourak Tahar, ancien président d'une association sportive, qui n'a pas manqué de signaler que le seul stade communal est squatté par une association. « Nous sommes des passionnés de théâtre et de chant et nous n'avons que les étroites ruelles pour exercer, faute de centre culturel ou d'une maison de jeunes », dira un jeune désœuvré. « Notre douar, qui n'est qu'à quelques kilomètres du chef-lieu de la commune de Benkhelil, est exclu de tous les projets communaux, encore moins ceux de la wilaya. Sinon comment expliquer qu'on ne possède pas un marché de fruits et légumes ? Nous sommes obligés de nous déplacer à Boufarik pour faire nos courses », ajoute un autre chômeur, soudeur de formation. La localité de Aïn Aïcha, réputée par ses aspects agricoles et ruraux, ne sait plus où « donner de la tête » face aux multiples revendications des habitants qui ne demandent qu'un peu d'attention et d'intérêt de la part des autorités locales. Selon Taybi Daoud, P/APC de Benkhelil, le douar en question a été doté récemment d'une sûreté urbaine et prochainement d'un CEM qui ouvrira ses portes vers la fin de l'année en cours, d'une crèche, d'une bibliothèque, et ce sans compter les projets en cours d'études, tels qu'une maison de jeunes (en étude depuis 2006), 250 logement sociaux locatifs, un marché couvert, un lycée, un bureau de poste, un siège pour la Protection civile et une polyclinique.