Il est désolant de constater l'état de déliquescence et d'abandon dans lequel patauge la commission des œuvres sociales des travailleurs de l'éducation de la wilaya de Sétif. En effet, la structure censée être garante des fonds sociaux d'un secteur plus qu'important, 25 000 travailleurs au niveau de la wilaya, est gérée de la façon la plus anarchique et la plus irresponsable qui soit. Depuis l'élection de son président à l'APC de Sétif, puis de la fin du mandat de ladite commission, rien ne va plus, faisant que le personnel de l'éducation est livré à lui-même, sans un responsable pour l'orienter dans ses affaires courantes. Pour déposer un dossier ou obtenir un renseignement, on peut toujours se rapprocher des locaux de la commission, au CEM Ghedjati, et on peut s'y promener des heures durant sans rencontrer l'ombre d'un agent. Eh oui ! Les bureaux sont ouverts aux quatre vents, et personne n'aurait l'idée d'empêcher un intrus de s'emparer des dossiers, ou même d'y mettre le feu. Seules deux femmes sont « terrées » dans leur bureau, évitant tout contact avec le public, remplissant la salle d'attente, et autres agents responsables, paradant avec le véhicule de service sans accorder la moindre attention aux longues files et à la colère qui gronde. Personne ne travaille et ne veut travailler. Si vous voulez déposer un dossier, vous devez attendre la réceptionniste « fantôme » qui n'est pas à son poste, des heures, voire des jours durant ; elle a toujours une justification d'absence et ses collègues sont là pour la couvrir. C'est une honte de voir cela, des gens censés gérer les affaires sociales, et qui ne gèrent que les leurs. Il est révoltant de voir l'incompétence et le mépris affiché de tout un pan de la société, et lequel est-ce ! L'on n'oubliera pas non plus de rappeler les bénéficiaires de prêts de la commission, dont les noms sont apparus sur des listes, attendant depuis 2005 de toucher un pécule, lequel refuse toujours de venir.