Azzedine Aït Djoudi ne sera plus à la barre technique de la JS Kabylie pour la reprise de la nouvelle saison. Depuis la Tunisie, où il passe des vacances en famille, il a fait savoir : « Je quitte la JSK de mon plein gré, la conscience tranquille et le sentiment du devoir accompli. » L'aventure avec la JS Kabylie n'aura duré que l'espace d'une saison, riche en émotions et couronnée d'un titre de champion d'Algérie que le club n'a pu décrocher depuis neuf ans et une finale de coupe d'Algérie perdue aux tirs au but. Sous sa direction, les Canaris ont été à deux doigts de décrocher le doublé, une année après qu'il a connu ce bonheur avec l'USM Alger. Etrange destin que celui de Azzedine Aït Djoudi ! Il est en train de vivre la même mésaventure que l'an dernier, alors qu'au plan technique et résultat on peut dire qu'il a fait le plein. Jugez-en ! Doublé avec l'USM Alger, champion avec la JSK et finaliste au cours des deux derniers exercices, avec à l'arrivée une forte poussée dans le dos vers la sortie. Entre juillet 2003 et juillet 2004, il a été confronté au même problème avec l'USMA et la JSK. A deux reprises, les dirigeants des deux clubs lui ont proposé de travailler avec un autre coach qu'ils ont eux-mêmes choisi. Il a toujours refusé, estimant qu'il avait fourni suffisamment de preuves de son savoir-faire pour poursuivre seul son œuvre. A l'instar de Saïd Allik, le président de la JS Kabylie, Moh Cherif Hannachi, ne voulait plus entendre parler d'un seul entraîneur à la barre technique des Canaris. Il veut étoffer le staff technique. Approché dimanche par un intermédiaire, proche du club kabyle, pour connaître sa position par rapport à la saison prochaine, Azzedine Aït Djoudi lui a répondu : « C'est fini ! Je quitte la JSK. » Il considère que l'épisode de l'été et les rumeurs qui l'ont alimenté « sont un flagrant manque de respect pour l'entraîneur qui a conduit la JSK au titre de champion d'Algérie ». Des clubs se sont déjà mis sur les rangs pour l'enrôler. Des contacts ont été établis. Le CABB Arréridj a jeté les passerelles avec Aït Djoudi. Il aura l'embarras du choix.