Le complexe touristique CET implanté à l'extrême est de la ville de Tipaza veut retrouver ses couleurs et son animation d'antan. Ballottée selon les humeurs de sa tutelle directe, l'EGTT a toujours hésité pour investir au sein de ses 3 unités. Maintenant que la privatisation de l'EGTT n'aura pas lieu à court terme, les gestionnaires s'attellent, depuis peu de temps, à améliorer certaines parties des complexes touristiques, pour répondre à quelques-unes des préoccupations de sa clientèle, de plus en plus nombreuse ces dernières années. Le CET est un complexe touristique qui s'enorgueillit d'une capacité d'hébergement de 1000 lits répartis à travers 5 zones. Il s'étend sur 20 ha. Plus de 80% de sa superficie est constituée de forêts et d'espaces verts. Ce complexe touristique est pourvu uniquement de bungalows allant du type F1 au F3. Après avoir doté les bungalows d'une de ses zones d'hébergement en climatiseurs, les gestionnaires ont installé les nouveaux réseaux d'alimentation en eau potable et d'assainissement, y compris les équipements pour alimenter les bungalows en eau chaude. Les travaux d'aménagement et de réfection des courts de tennis sont achevés. Durant cette saison estivale, la remise à niveau de ces infrastructures sportives aura permis aux ligues de tennis des wilayas d'Alger, de Blida, de Boumerdès et de Tipaza d'organiser des rencontres de jeunes filles et garçons licenciés dans leurs clubs respectifs et de produire des exhibitions de certains anciens champions de tennis algériens. L'objectif recherché par l'EGTT consiste au développement de cette discipline sportive, et, pourquoi pas, céder en location ces terrains à des professionnels, non seulement pour entretenir les courts de tennis, mais surtout à intéresser les familles à venir séjourner au CET, tout en s'entraînant dans cette discipline. L'EGTT vient d'intégrer 120 étudiants stagiaires (filles et garçons) issus de l'Ecole nationale supérieure du tourisme, de l'Institut de technologie en hôtellerie et tourisme, des centres de formation professionnelle et de l'apprentissage de Ouaguenoune et de Tipaza, afin de mettre en pratique les leçons apprises dans le cadre de leur formation et de s'imprégner de la profession, notamment durant la haute saison. L'animation sportive est au menu des préoccupations premières au niveau du CET. Ainsi, un boulodrome et un terrain de volley-ball viennent d'être aménagés et un local a été cédé à une professionnelle de la plongée sous-marine qui inculque aux vacanciers et touristes les techniques de la plongée. Bientôt, un terrain de football sera installé à l'entrée du CET. En investissant de la sorte pour créer un « Smig » dans les commodités de séjour, les gestionnaires du complexe touristique CET sont passés à l'offensive pour inciter les associations sportives à venir organiser leurs stages dans ce lieu paradisiaque, à des prix défiant toute concurrence. L'aménagement d'une salle de remise en forme et de fitness est inscrite dans l'agenda des perspectives du CET. Allant dans le sens de la reprise en main des activités commerciales du centre, le restaurant Lalla Foughalt, qui avait été depuis de longues années un lieu de débauche, vient d'être ouvert après des années de fermeture. Propre, spacieux, son architecture arabo-musulmane ne laisse pas le passant indifférent. La piscine entièrement refaite attire de plus en plus les familles qui passent leurs vacances au complexe. L'estivant doit payer 300 DA pour se baigner. Les sentiers enchanteurs du CET nous révèlent les liftings opérés dans certains endroits du complexe touristique. Il reste à instaurer la culture du tourisme et celle de la préservation de l'environnement à tout ce beau monde : vacanciers et employés pour que le CET retrouve son image des années 1970 et 1980.