Les propriétaires et éleveurs de chevaux déplorent le total abandon des pouvoirs publics, depuis de nombreuses années, de la filière équestre. Dans un passé récent, quelque 1990 chevaux, dont plus de 400 juments de sélection, ont été enregistrés par l'association, nous dira son président M. Hadj Kacemi Boudali. Ce dernier lance encore une fois un appel aux autorités locales en vue d'une réhabilitation de l'art du cheval pour donner un nouvel essor au sport équestre dans la wilaya. Une activité trop longtemps négligée mais tant espérée par la quasi-totalité des pastoraux, animés, de génération en génération, par la passion du cheval. Ce président d'association, visiblement déçu par la triste réalité, dira que « l'activité chevaline devrait en principe être étroitement liée et soutenue par pas moins de trois ministères, celui de l'Agriculture (pour la conduite de l'élevage, sa sélection et la santé des chevaux ), de la Jeunesse et des Sports (pour les sports équestres et pour l'initiation et l'éducation des jeunes à l'équitation) et enfin celui de la Culture (pour les diverses manifestations festives, locales et nationales) ». Or, par l'indifférence totale, « il n'y a eu, jusqu'à présent, aucun encouragement ni soutien de leur part ». Jadis, lors du concours national à Tiaret et aux différentes courses hippiques, nous dit-on, les victoires, hormis les prix reçus, avaient apporté un certain prestige et une réelle estime aux propriétaires locaux.