Les travailleurs algériens exerçant au sein de la société chinoise CITIC-CRCC sont revenus hier à la charge en procédant à la fermeture de la base vie de cette entreprise chinoise qui est, pour rappel, chargée de réaliser un tronçon autoroutier important dans la partie est de la wilaya de Bouira. Bouira : De notre bureau L'entreprise étrangère est accusée, par ces contestataires, qui ont recouru à une action de rue, d'avoir fait fi des droits élémentaires des travailleurs algériens, à savoir l'absence d'un régime indemnitaire respectable et de salaires dignes. Les contestataires rencontrées et qui se disent lésés par cette entreprise avaient barricadé avant-hier l'accès à la base vie chinoise. Une délégation représentant ces ouvriers a été alors dépêchée à l'effet de prendre langue avec cette entreprise afin de trouver un compromis. Selon nos sources, aucune décision positive n'a été communiquée à ladite délégation - laquelle avait remis un document portant revendication des ouvriers - mis à part un refus courtois du style « on verra après vos problèmes ». Grande fut hier la surprise des quelque 700 travailleurs algériens lorsqu'ils ont appris, de la bouche de leurs représentants, qu'aucune suite n'a été réservée à leurs doléances. Chauffés à blanc, les ouvriers contestataires récidivèrent en procédant encore une autre fois à la fermeture du rond-point de Maillot gare et le blocage des accès de la base vie chinoise, paralysant ainsi la RN5 durant toute la matinée d'hier.