Notre correspondant de Bouira s'est présenté hier à la barre pour diffamation dans une affaire l'opposant, depuis septembre dernier, à la direction de l'éducation. La partie plaignante qui l'incriminait devant le tribunal de Bouira, où cette affaire est jugée pour un article paru le 2 mai 2004 sous le titre « Le CEM Khider menace de s'écrouler », imputait les scènes de panique provoquées au sein de cet établissement à l'article en question et demandait pour réparation 200 000 DA. Mais notre correspondant a démontré que les scènes de panique en question étaient antérieures à la parution de l'article incriminé, puisque le 2 mai, jour de sa parution, était une journée fériée ainsi que le 1er mai. La conclusion du compte rendu de la commission d'enquête constituée des différents services concernés reconnaissait que les murs du CEM vibraient à cause « certainement des travaux effectués » sur les routes et rues voisines. L'affaire est mise en délibéré pour le 22 janvier 2005.