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Afghanistan : L'engagement français en question
Publié dans El Watan le 23 - 08 - 2008

Les questions et la controverse sur le sens de la présence française en Afghanistan succèdent au deuil après la mort de dix soldats français, lundi, en Afghanistan. Que doit faire la France en Afghanistan qui est en train de se transformer en bourbier pour les troupes occidentales engagées ?
Paris : De notre bureau
Dès le 22 septembre, à l'occasion de sa session extraordinaire, le Parlement français sera le théâtre d'un débat sur ce sujet qui, désormais, trouble les responsables politiques et l'opinion tout entière. Sous le choc de la mort de dix soldats, lundi près de Kaboul, plus de la moitié des Français (55%), selon un sondage exclusif du Parisien, souhaitent le retrait des troupes d'Afghanistan. 48% (contre 46% qui sont d'un avis contraire) font néanmoins confiance au président de la République dans la gestion de cette crise qui, le temps d'une embuscade meurtrière, a changé de nature. Il n'y aura pas de changement dans l'engagement de la France en Afghanistan, a toutefois insisté le chef de l'Etat français et chef des armées, Nicolas Sarkozy, en se rendant sur les lieux de l'embuscade des taliban dans laquelle sont tombés dix soldats français, lundi dernier, et dans son allocution d'hommage national qui leur a été rendu jeudi aux Invalides.
« Je suis venu vous dire que le travail que vous faites ici est indispensable, parce qu'ici se joue une partie de la liberté du monde, parce qu'ici se mène le combat contre le terrorisme », avait affirmé Nicolas Sarkozy aux militaires français engagés en Afghanistan. Nicolas Sarkozy estime que la lutte contre « le terrorisme international » passe par Kaboul. Une position critiquée par l'opposition et une partie de la majorité. « L'Afghanistan est un enjeu stratégique pour la sécurité internationale (...) notre objectif est militaire, il est aussi civil. Il s'agit de reconstruire un pays martyr, dévasté par des années de guerre. Les deux sont inséparables », avait souligné Nicolas Sarkozy, au sommet de l'OTAN en avril dernier. « Si la France est en Afghanistan depuis 2001, c'est à la suite d'une décision conjointe prise par Jacques Chirac et Lionel Jospin. Vingt-cinq pays européens sur les 27 que compte l'Union sont présents en Afghanistan. Ceux qui critiquent l'engagement français ne proposent aucune alternative. Que voulez-vous faire d'autre ? Redonner le pays aux taliban, qui le livreront aux terroristes islamistes pour notre malheur futur ? Tout le monde a conscience que la communauté internationale ne peut pas échouer. L'Afghanistan a pour frontière le Pakistan et l'Iran. C'est une partie de la stabilité du monde et donc de la sécurité du monde qui s'y joue », a expliqué pour sa part le ministre de la Défense, Hervé Morin au Figaro.
Enlisement ?
Le secrétaire national du Parti socialiste, François Hollande, estime qu'il fallait « redéfinir la mission » des troupes françaises, savoir ce qu'elles « vont faire précisément et combien de temps elles vont le faire ». En avril, le groupe socialiste et les députés communistes et Verts avaient déposé une motion de censure « contre la politique d'alignement atlantiste » de Nicolas Sarkozy et de son gouvernement suite à l'envoi de 700 militaires supplémentaires . « Nous nous opposons en premier lieu » à cette décision parce que « nous refusons un enlisement dans une guerre sans but et sans fin. Nous refusons d'exposer inutilement la vie des soldats français, tant que les leçons de l'échec de la coalition n'auront pas été tirées.
Nous refusons que la France supporte en Afghanistan le fardeau de la guerre américaine en Irak, alors même qu'elle avait été la première à en dénoncer la nocivité. » Et d'insister sur le fait que « l'intérêt de la France n'est pas d'ajouter la guerre à la guerre, mais d'aider à un règlement global » en Afghanistan. La situation militaire en Afghanistan s'est considérablement détériorée. Les forces alliées de l'OTAN redoutent que le pays se transforme en un bourbier inextricable. « Le front central de la guerre contre le terrorisme n'est pas l'Irak et ne l'a jamais été », a affirmé le candidat démocrate américain. M. Obama aimerait envoyer au moins 10 000 hommes supplémentaires, équipés de nouveaux hélicoptères, sur le terrain afghan. Le candidat républicain John McCain est sur la même ligne, mais sans pour autant diminuer les troupes stationnées en Irak. L'un et l'autre ont également l'intention de demander un effort supplémentaire à leurs alliés, comme l'avait déjà fait George W. Bush au début de l'année.


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