En dehors du chef-lieu de la commune traversé par les trois routes nationales, RN 25,30 et la 68, presque tous les chemins desservant les villages et quelques quartiers urbains sont complètement défoncés. Parfois les automobilistes sont souvent contraints de parcourir des pistes pour effectuer une visite à un proche ou dans le cadre de leurs activités économiques. C'est le cas à titre d'exemple de Boufheïma, un village situé à quelques kilomètres de Draâ El Mizan au bord de la RN68, où des centaines de famille se retrouvent bloquées à chaque chute de pluie. En effet, les citoyens de ce petit village vivent un calvaire au quotidien. La piste qu'ils empruntent depuis des années est devenue en raison d'absence de revêtement, un sentier. « Depuis 1997, nous réclamons le revêtement de nos chemins ! Mais à chaque fois ce sont des promesses non tenues », déclare un membre de comité de ce village. Non loin de là, au village Belouadi, le chemin refait à moitié dissuade les automobilistes d'y aller à cause de sa dégradation très avancée. Tout au long de sa distance, ce chemin étroit est caractérisé par des nids-de-poule, des affaissements et dans certains endroits le bitumage a disparu. La première tranche réalisée en tri-couches est déjà ravalée et elle nécessite une réfection.« Même les transporteurs refusent de desservir notre village à cause de ce chemin qu'ils qualifient d'impraticable. Ainsi, nous nous déplaçons quotidiennement à pied », nous déclare un habitant. Selon lui, du fait que ce chemin est bordé par des terrains agricoles, les engins y circulant, accentuent sa dégradation. Malheureusement, cet état des chemins dans la commune de Draâ El Mizan, ne touche pas seulement les villages mais encore des quartiers urbains. C'est le cas de la rue d'Indépendance reliant la cité Caper à la RN25 où les automobilistes doivent circuler au ralenti.