Après un recours introduit au niveau de la chambre d'accusation de la cour de Guelma, le directeur de la jeunesse et des sports de la wilaya de Souk Ahras, Dridi Djamel Abdelghani, placé sous contrôle judiciaire depuis le mois de décembre de l'année 2007, a été rétabli dans ses droits, mardi dernier, après les restrictions imposées par cette mesure préventive, à savoir la suspension du poste, la remise du passeport et l'émargement régulier et obligatoire au niveau du tribunal de Souk Ahras. En attendant le procès, dont la date n'a pas encore été fixée, huit autres employés du secteur et un cadre du Trésor public sont toujours soumis au contrôle judiciaire. Le procès permettra à l'opinion publique de connaître les détails d'une affaire qui a fait couler beaucoup d'encre et dont les tenants et les aboutissants sont différemment interprétés par les parties qui mènent l'enquête depuis 2007, suscitant de nombreuses interrogations sur le nombre exact et le statut des personnes impliquées, ainsi que leur éventuelle interpellation par la justice, le préjudice financier causé au Trésor public, les graves malversations révélées dans le cas de l'OPOW par l'IGF et les préalables qui continuent à accompagner les péripéties de ce feuilleton sans épilogue. Dans un communiqué parvenu à El Watan, quatre sections syndicales affiliées à l'UGTA se démarquent, par ailleurs, de toute tentative de machination visant la déstabilisation du secteur et avertissent les responsables à tous les niveaux contre ce qu'ils désignent comme « personnes autoproclamées représentant des travailleurs ». Ainsi, le climat de discorde et les dissensions syndico-syndicales ne cessent de compliquer la situation au sein de la DJS, qui n'a pas encore réussi à essuyer ses scandales financiers.