Au moment où l'Etat semble encourager la filière lait en Algérie, afin d'atteindre l'autosuffisance pour en alléger les lourdes charges engendrées suite à son importation, plusieurs éleveurs, qui avaient pu relever le défi en matière de production laitière, demeurent privés d'aide de la part des autorités concernées et cela par voie de conséquence ne fait que baisser cette production. A titre d'exemple, l'éleveur, Beyou Sid Ali, exerçant au niveau de la localité agricole de Chérifia (Soumaâ) et détenant une trentaine de têtes bovines est arrivé à produire jusqu'à 55 l de lait par jour et pour certaines vaches, a dépassé largement la moyenne nationale qui est de 20 l et en s'approchant des normes européennes. Aujourd'hui, cet éleveur et tant d'autres, risque de perdre ce « record » puisque la cherté des aliments destinés au bétail et les aides inconséquentes dégagées par l'Etat ne sont d'aucun secours pour maintenir le pic et contribuer, par ricochet, à l'augmentation de la production locale du lait. Avis au nouveau ministre de l'Agriculture.