Le taux de change effectif réel du dinar algérien est « proche de son niveau d'équilibre », a réaffirmé hier le Fonds monétaire international (FMI), rapporte l'agence APS. Sur la base des dernières consultations menées avec l'Algérie au titre de l'article IV de ses statuts, le FMI indique que sa dernière note d'information soulignait clairement que le conseil d'administration de cette institution de Bretton Woods considère que « le taux de change effectif réel du dinar est proche de son niveau d'équilibre ». Cette note d'information, rappelle-t-il, consigne la position du FMI à l'issue des consultations menées en application de l'article IV de ses statuts qui demandent à ce que chaque pays membre discute régulièrement (une fois par an) avec les services du Fonds des questions liées au taux de change. Il est à rappeler qu'à l'issue de son séjour en novembre 2007 à Alger dans le cadre des discussions annuelles menées par le FMI au titre de l'article IV des statuts du fonds, le chef de division du département Moyen-Orient et Asie centrale auprès du FMI, Domenico Fanizza, avait déclaré que le dinar algérien est demeuré à un « niveau d'équilibre » en cohérence avec la stabilité financière du pays. « L'approche flexible telle qu'adoptée par la Banque d'Algérie en matière de taux de change du dinar est un important acquis », avait-il commenté. Le FMI conforte ainsi la politique de la Banque d'Algérie dans la gestion du taux de change du dinar. La Banque centrale avait récemment soutenu que le taux de change effectif réel du dinar est proche, depuis 2003, de son niveau d'équilibre de long terme. Ce constat est le fruit d'études et d'évaluations de la politique du taux de change, selon les différentes approches méthodologiques élaborées tant par la Banque d'Algérie que par le FMI, avait-on précisé alors. La Banque d'Algérie avait souligné que le taux de change effectif réel est un indicateur synthétique englobant les échanges commerciaux de l'Algérie avec quinze de ses principaux pays partenaires commerciaux représentant 88% des échanges globaux. La Banque d'Algérie a également relevé qu'elle poursuivra en 2008 la stabilisation du taux de change effectif.