Adrar vient de renouer, ce week end, avec ses répétitives coupures d'électricités. En effet, plusieurs foyers notamment ceux des quartiers Est de la ville ont dû rompre, ce jeudi, le jeûne sous la lueur des bougies. Si Sonelgaz semble plus ou moins maîtriser son réseau de distribution dans l'intra muros, ce n'est pas le cas pour les autres communes et Ksour éloignés de la wilaya. Les Ksour rattachés aux communes de Sali, de Zaouiet Kounta et de Tsabit, qui connaissent, depuis le début du Ramadhan, des coupures très fréquentes et parfois très longues dépassant les 48 heures selon les témoignages. Selon Sonelgaz, cette situation est liée à l'augmentation exponentielle de la consommation électrique dans les foyers. La prise en charge par l'Etat de 50% sur la facture de la consommation électrique domestique, depuis janvier 2008, a encouragé tous les ménages à se doter d'appareils électroménagers comme les réfrigérateurs et plus particulièrement les climatiseurs à forte consommation énergétique. Cependant, de l'avis des citoyens, cette entreprise n'arrive pas à suivre le rythme rapide de développement du niveau social de la population rurale. Cette carence dans la distribution électrique est caractérisée par l'insuffisance de postes transformation dans la maille du réseau Sonelgaz à travers la wilaya. Dans ce sens, un habitant de Tsabit dira : « Les habitants des Ksour ont opérés de grands changements dans leur mode de vie, ils ont tronqué le ventilateur contre le climatiseur, s'équipent en Téléviseurs et machines à laver… Par ailleurs les Oisiens, aujourd'hui, irriguent leurs parcelles agricoles par des motopompes au lieu de la khetarra etc. » La chaleur cause beaucoup de désagrément aux citoyens, surtout les vieillards, les femmes et les enfants. Ces ruptures répétitives engendrent aussi des pertes considérables aux commerçants et détruits les produits sensibles à la conservation.