Une brèche dans la citadelle des pensions des anciens combattants Jeudi matin, le commissaire du gouvernement a donné un avis favorable devant le tribunal administratif de Bordeaux (Gironde-France) à la demande de six anciens combattants « indigènes » marocains qui demandent l'alignement de leur pension de retraite militaire sur celle des anciens combattants français. Si le tribunal qui a mis en délibéré sa décision suivait le ministère public, seuls les Marocains seraient concernés par cette « décristallisation » (dégel !) des rentes, mais cela ouvre une brèche, ont estimé les avocats. On voit mal comment les Algériens ou les Sénégalais, exclus de cette possible décision judiciaire, pourraient ne pas en bénéficier aussi à terme. Depuis le film Indigènes de Rachid Bouchareb, on pensait d'ailleurs cette question réglée pour tous les anciens combattants, après la montée au créneau du président Chirac. Le gouvernement d'alors, a indiqué l'avocate Christelle Jouteau sur Libébordeaux.fr, avait seulement « décristallisé par la loi de finance de 2007 les pensions d'invalidité et la retraite du combattant. La pension militaire de retraite qui constitue la prestation la plus importante n'était pas concernée ». On estime que les pensions militaires sont actuellement 8 à 10 fois moins importantes pour un ancien combattant maghrébin que pour leurs homologues français. La Belgique remet à l'Espagneun Algérien suspecté d'activités terroristes Les autorités belges viennent de remettre à l'Espagne un citoyen algérien soupçonné par la justice espagnole d'appartenir à une cellule de recrutement de terroristes pour le compte d'Al Qaïda, a annoncé le ministère espagnol de l'Intérieur. Le transfert de Khaled Abibi était réclamé par l'audience nationale, le tribunal espagnol en charge des affaires de terrorisme, qui l'accuse « d'appartenance à une organisation terroriste », selon un communiqué de ce ministère. « Il est lié à l'organisation Ansar Al Islam, liée au réseau Al Qaïda, qui se dédie au recrutement » pour le compte de « groupes armés », précise le ministère. Il serait notamment impliqué dans « les liens entre les membres (d'Ansar Al Islam) entre l'Espagne et la Syrie », selon le communiqué. M. Abibi avait été arrêté en 2004 par les autorités algériennes pour « appartenance à un groupe armé », ajoute le ministère espagnol de l'Intérieur, sans préciser s'il avait ensuite été libéré ou remis à la justice belge. Report de l'affaire du SLEP de Aïn Fares L'affaire de corruption dans laquelle est impliqué le subdivisionnaire du logement et des équipements publics (SLEP) de la daïra de Aïn Fares qui devait être jugée, la semaine dernière, a été reportée par le tribunal de Mascara à mardi prochain (16 septembre) à cause de l'absence du plaignant. Le SLEP, rappelons-le, a été arrêté samedi dernier par les gendarmes de la brigade de Mamounia, à 2 km de Mascara, après avoir reçu une somme de 5000 DA des mains d'un paysan résidant au douar d'Ouled Bouhelal à Mamounia afin de débloquer la troisième tranche de l'aide financière destinée à l'habitat rural estimée à 20 millions de centimes dont a bénéficié son père. Présenté dimanche dernier devant le procureur de la République près le tribunal de Mascara, l'accusé pour délit de corruption fera l'objet d'un mandat de dépôt.