La colère du wali Le wali de Bouira a piqué une grosse colère lors de sa visite au site d'Asnel qui abrite les installations censées servir à la préparation des équipes nationales. Le COA, initiateur du projet, avait lors de l'inauguration loué les avantages d'un tel centre dédié au sport algérien de haut niveau. Mais depuis, beaucoup d'eau a coulé et ce site, livré aux bovins, ne semble intéresser personne. Sinon comment expliquer qu'un projet qui a englouti des milliards soit livré à l'abandon. Et après, on viendra pleurnicher sur les piètres résultats enregistrés lors des grandes manifestations sportives, comme cela a été le cas lors des récents JO de Pékin. Le wali s'est emporté contre un tel laxisme et a prévenu que « les responsables de cette gestion catastrophique répondront de leur acte devant la justice ». Triste constat qui ne semble pas offusquer outre mesure le MJS, curieusement muet devant un tel gâchis alors que le COA se mure dans un silence suspect... Chalabia Mahjoubi assommée par le jeûne Drôle de responsable politique. C'est le moins qu'on puisse dire après la lecture d'un communiqué signé par la présidente d'un parti microscopique (le MJD), Chalabia Mahjoubi. Cette dernière a pondu hier une déclaration sans queue ni tête. Elle se dit d'abord pour « un mandat présidentiel à vie au président de la République » tout en demandant le gel « des derniers amendements de la loi sur les partis qui obligent sa formation à avoir un parrainage des citoyens pour participer aux élections locales et législatives ». En plus de cette combinaison saugrenue « allégeance-demande de privilèges », Chalabia Mahjoubi ne sait même pas qu'aucun amendement de la Constitution n'a été proposé pour le moment. « Le MJD est satisfait des amendements de la Constitution et souhaite que le mandat présidentiel soit amené à vie et non au 3e mandat », écrit cette dame qui semble être assommée par le jeûne. La direction des finances oublie-t-elle ses cadres ? Plus d'une dizaine de directeurs d'exécutif, relevant du ministère des Finances à l'échelle nationale attendent depuis 13 ans d'être inclus dans les différents mouvements. Les directeurs de la planification et de l'aménagement du territoire (DPAT) en fonction depuis plus de treize ans, bien qu'annoncés partants vers d'autres wilayas, avec en sus des enquêtes d'habilitation, restent toujours sur le qui-vive. Une situation qui n'est pas sans conséquences d'ailleurs pour certains cadres en quête de promotion, ainsi bloqués par leurs chefs. Jusqu'à quand ? Les enseignants contractuels mieux lotis à Djelfa Les enseignants contractuels de la wilaya de Djelfa ont commencé à percevoir depuis samedi leurs arriérés de salaire pour la période allant de 2002 à 2008, a indiqué le directeur de l'éducation. 360 millions de dinars ont été débloqués par l'Etat pour la wilaya de Djelfa pour payer les enseignants contractuels et suppléants des années 2002-2003 jusqu'à l'année scolaire 2007-2008, avait-il déclaré au cours d'une conférence de presse lors de la rentrée scolaire 2008-2009 en précisant que le secteur a bénéficié dans la wilaya de plus de 1500 postes budgétaires et d'un « très grand nombre » de diplômés de l'Ecole normale supérieure et que plusieurs instituteurs et enseignants contractuels dans différentes filières ont été recrutés cette année. Large opération de collecte de sang à Béjaïa Une opération de collecte de sang est entreprise à Béjaïa afin de reconstituer les stocks et faire face aux réticences des donneurs qui, en ce mois de Ramadhan, se font de plus en plus rares. Elle est menée devant les mosquées à la sortie de la prière surérogatoire taraouih. « C'est un mois difficile. Et pour cause, la demande n'a pas varié et l'offre est en net recul », a-t-on déploré pour justifier cette montée au créneau se voulant par ailleurs une opportunité pour sensibiliser le grand public à l'importance du don de sang et son incitation à effectuer cet acte citoyen de façon régulière. Par-delà la collecte, l'occasion est aussi saisie par les équipes médicales désignées à cet effet de battre en brèche certaines idées reçues, notamment par rapport au risque de maladies (VIH, hépatite, syphilis).