Une mère de famille de cinq enfants, qui a déposé le 20 juin 2000 une opposition à l'encontre du chèque n°0062977, risque la prison. La dame, qui doit comparaître demain 26 décembre 2004, est au bord de la déprime et a même failli mettre fin à ses jours. Cette femme, qui est poursuivie pour une histoire de chèque sans provision, réfute tout catégoriquement. « Le 20 juin 2000, j'ai déposé une opposition à l'encontre du chèque en question. Deux années après, soit le 12 juin 2002, le commerçant qui avait une relation commerciale avec mon fils émet le document précité avec un montant de 2 918 000 DA. Au lieu de lui signifier que le chèque est frappé d'opposition, la Banque nationale d'Algérie (agence de Sétif 704) le rejette avec la mention « sans provision », et remet le 19 août 2002 au sieur que je ne connais pas un certificat de non-paiement. Pis encore, la banque me délivre le 12 septembre de la même année un document officiel stipulant que mon opposition est toujours d'actualité. La volte-face de la banque ayant pris à la légère une affaire risque de briser la vie de toute une famille qui n'a ni les capacités ni les bras longs pour affronter un adversaire qui utilise les gros moyens pour nous laminer », nous dit notre interlocutrice et d'enchaîner : « Je jure devant Dieu que je ne connais pas le plaignant qui réutilise le même stratagème pour m'envoyer en prison comme il l'a fait avec mon fils qui a passé 12 mois derrière les barreaux. Je sollicite ses colonnes pour lancer un SOS aux premiers responsables de la BNA et au ministre de la Justice pour que toute la lumière soit faite sur cette affaire... »