Alors que son enrôlement était prévu pour la seconde session du tribunal criminel de Constantine, programmée pour la deuxième quinzaine du mois d'octobre prochain, de folles rumeurs circulent depuis quelques jours sur un appel interjeté par l'accusé concernant l'arrêt de renvoi de la chambre d'accusation, lié à l'affaire de l'assassinat de l'avocat Lotfi Temime, retrouvé égorgé dans son cabinet sis à El Khroub, dans la nuit du 18 au 19 février dernier. Une information confirmée par des sources sûres, précisant que l'appel, au cas où il serait effectif, amènera au report de cette affaire puisque le dossier devra être examiné par la Cour suprême avant son renvoi devant la chambre d'accusation. Certains juristes ont qualifié cette procédure d'une tentative de l'accusé de vouloir gagner du temps tout en espérant parvenir à obtenir une requalification des faits surtout qu'il continue toujours de nier avoir voulu égorger la victime. En l'absence d'informations officielles concernant cette affaire qui continue toujours de défrayer la chronique, les supputations ne cessent de prendre de l'ampleur allant jusqu'à créer un véritable climat de suspense. Contactée, la famille du défunt a catégoriquement nié avoir été informée d'un quelconque report de l'affaire, affirmant que le procès aura bien durant la prochaine session criminelle, prévue au mois d'octobre, selon les affirmations de son avocat. Alors que les Constantinois s'attendaient à ce que l'affaire du jeune avocat Lotfi Temim, soit jugée pour percer les mystères d'un crime odieux qui a bouleversé toute la ville d'El Khroub, voilà que le dossier a pris d'autres tournures. Il y a lieu de rappeler que deux autres personnes soupçonnées d'avoir un lien avec ce crime, ont été mises en garde à vue ; un jeune de 21 ans, travaillant chez un commerçant à El Khroub et une étudiante, âgée de 24 ans. S. B., S. A.