Les conditions de formation des candidats pour l'obtention d'un permis de conduire, toutes catégories confondues, la longue durée du temps d'ajournement de repassage d'examen pour les candidats malheureux au premier passage, les nouvelles mesures que compte appliquer le ministère des Transports après le nombre sans cesse croissant des accidents de la route enregistrés sur les routes du pays, ont été, hier, les principaux axes développés par le représentant de l'association des auto-écoles lors d'une conférence de presse tenue au siège de l'UGCA. L'orateur a tenu à rappeler que leurs « écoles » ne délivrent pas de permis de conduire mais leur travail consiste à apprendre à leurs clients comment conduire un véhicule et de ce fait les auto-écoles ne sont nullement responsables de l'hécatombe que vivent nos routes. S'agissant de la formation de chauffeurs professionnels, il a déploré le fait que les chauffeurs de taxis soient soumis à un stage de deux semaines avant l'obtention d'une autorisation de conduire un taxi, alors que les conducteurs d'autobus ne le sont pas. Le conférencier a indiqué que son association a créé tout récemment une commission ayant la charge de contrôler les auto écoles afin de préserver la bonne image de la corporation qui regroupe plus de 150 auto-écoles à Oran.