Afin de parvenir à un permis de conduire de «qualité», les responsables des auto-écoles demandent, notamment, de porter la durée d'apprentissage des moniteurs à 5 ans au lieu de 2 ans actuellement. Pour cela, ils interpellent aussi les autorités pour qu'elles aménagent des circuits d'examen et d'apprentissage qui répondent aux critères exigés. Tout comme ils proposent l'intégration des manœuvres dans l'épreuve de circulation toutes catégories confondues. S'exprimant lors d'une réunion tenue jeudi à Alger, les responsables des auto-écoles ont prôné l'amélioration de la qualité de la formation des formateurs. Selon le secrétaire général de la Fédération des travailleurs des transports (Ugta), Hadj-Idriss Rachid, une plateforme de revendications sera incessamment soumise au ministère des Transports. Cette plateforme porte en son sein d'autres revendications. Il y a en l'occurrence celle portant sur l'unification de la méthode d'examen dans les 48 wilayas. Les responsables des auto-écoles exigent en outre la révision du délai d'ajournement à une semaine seulement pour les candidats recalés ainsi que la révision de la méthode d'attribution des agréments. Appelant à l'élaboration d'un cahier des charges devant régir la profession, les responsables des auto-écoles demandent la mise en place d'une commission nationale d'enquête sur les accidents de la circulation. Autres revendications : la proposition d'instauration d'un permis à points et la révision à la baisse de l'âge requis pour les catégories C, D et E. Les intervenants, lors de cette journée d'étude, sur le thème du rôle des auto-écoles dans la prévention routière à laquelle a pris part un représentant du ministère des Transports, ont saisi cette occasion pour critiquer le manque de signalisation routière et la défaillance de l'éclairage public. Par ailleurs, les gérants des auto-écoles ont appelé à assainir la corporation de certains pseudo-formateurs qui s'adonnent à des pratiques déloyales et qui ternissent l'image de la profession.