Revoilà désormais la rentrée scolaire et la reprise des cours. Pour les parents, la rentrée scolaire est plutôt synonyme de casse-tête où les bourses sont misent à rude épreuve, car, en plus des frais du mois sacré, ils doivent faire face, comme chaque année, aux achats de fournitures et vêtements pour leurs enfants scolarisés au grand bonheur des libraires et autres commerçants qui voient tripler leurs chiffres d'affaires en cette période de l'année. Certains parents n'hésitent, cependant, pas à mettre le paquet et privilégient la qualité du produit, alors que d'autres tentent tant bien que mal de joindre les deux bouts et font souvent plusieurs magasins pour trouver des prix à leur portée. A Skikda, comme dans la plupart des villes du pays d'ailleurs, une nouvelle marchandise a débarqué sur le marché. Cette dernière, de marque française, n'est autre que le groupe Maped, spécialiste en fournitures scolaires. Les plus chanceux et /ou prévoyants ont réussi à en profiter, étant donné que la quantité restait restreinte. Selon certains buralistes, c'est durant les vacances d'été que la grande majorité des produits a été écoulée. « Nous avons relevé, en effet, un grand rush d'émigrés qui ont fait la totalité de leurs achats chez nous. Ils ont estimé que les prix de cette marque affichés en Algérie sont nettement moins chers qu'en France », avouera un buraliste du centre-ville. Une autre course aux achats se prépare parallèlement, et ce en vue d'assurer une meilleure rentrée scolaire. Les parents et les enfants qui se sont mis de la partie se sont précipités vers les établissements scolaires afin de se procurer les manuels scolaires et éviter ainsi toute mauvaise surprise lors de la reprise des cours. Certains, par contre, ont essayé de dégoter les bonnes affaires, faute de moyens, en se procurant leurs manuels sur les étals, voire même sur les trottoirs de Souika, un quartier populaire de la ville. Ils estiment que contrairement aux fournitures scolaires, les prix des livres sont de plus en plus chers et que de ce fait se retrouvent obligés d'acheter de vieux ouvrages. En effet, les parents d'élèves des classes primaires, par exemple, doivent débourser des sommes allant entre 1 065 et 1 079 DA, un prix nettement à la hausse par rapport aux précédentes années où le livre ne coûtait que 100 DA.