Samedi dernier, une centaine de professeurs du moyen (ou du fondamental), qui suivent une formation universitaire initiée par le ministère de l'éducation, dont sont chargées les ENS et l'UFC, sont convoqués pour une session de rattrapage qui devait durer du 20 au 24 septembre. Non seulement, ces professeurs-étudiants n'ont aucune information sur leurs résultats, ni sur les modules dans lesquels ils doivent composer, mais le jour J, un lapin leur a été posé. Présents comme le stipule la convocation à 9 heures et pour d'autres bien avant, ils se retrouveront seuls, les gens de l'UFC savourant, encore, le sommeil de ces matinées de Ramadhan. Vers 9h15, c'est le directeur, en personne, qui viendra annoncer le report des examens et présenter des excuses à ces gens qui se sont déplacés de loin parfois pour ces examens. L'excuse présentée est plausible, puisque nous sommes en Algérie, l'ENS qui a demandé l'organisation de cette session de rattrapage, s'est rattrapée et, à la dernière minute se rendant compte qu'on était en plein mois de jeûne, a décidé de ne pas envoyer les sujets des examens et de reporter ces derniers à une date ultérieure. Il convient de rappeler que cette formation, qui vise la mise à niveau de tout le personnel de l'éducation (plus de 25 000 employés à Sétif), a été dotée d'un budget de 25 MDA par le ministère de l'Education. Seulement, il est désolant de constater le peu d'intérêt, que ceux à qui est dévolue cette tâche, lui réservent. Les enseignants n'ont reçu aucune documentation pour cette formation « à distance », les examens qu'ils passent ne sont qu'une simple formalité puisqu'à la fin du cycle, il semblerait que chacun aurait son « diplôme ».