Dans un communiqué adressé au ministère de l'Education nationale, le président de l'association « Ikraa » propose de réétudier de nouveau la stratégie nationale de lutte contre l'analphabétisme. Il précise que la politique suivie actuellement influe négativement sur le secteur et n'attire pas assez les apprenants. Ce ne sont pas uniquement les adultes analphabètes qui sont concernés, mais également une catégorie d'élèves des cycles primaires et moyen qui a quitté les bancs de l'école à un âge précoce, en partie à cause du programme appliqué. Les jeunes en quête de travail ainsi que les éducateurs déplorent une situation qui oblige les instituteurs activant parfois bénévolement dans le cadre de la lutte contre l'analphabétisme à faire eux-mêmes le travail de sensibilisation au sein des personnes illettrées pour pouvoir exercer leur profession, dans l'absence des moyens adéquats parfois. L'an dernier, le nombre d'enseignants n'a pas dépassé 31 vu la dégradation du cadre professionnel et les moyens utilisés. L'emploi du temps compte aussi parmi les problématiques de la stratégie et qui nécessite, selon le président de l'association, une révision.