Triste bilan que celui affiché par le compartiment offensif du champion en titre, la JS Kabylie. En effet, un seul but de marqué (sur penalty), celui face au NAHD, en quatre rencontres. Face à la JSM Béjaïa, les Bensaïd et consorts ont une nouvelle fois péché devant les buts adverses. Ils se sont même permis de manquer l'immanquable. Ils ont été incapables de se servir d'une balle pourtant facile. Le problème de l'attaque pour la JSK est récurrent. Ce qui pose véritablement problème au staff et aux dirigeants kabyles. Ces derniers prennent patience en attendant le mercato hivernal pour renforcer ce compartiment défectueux. C'est aussi en quelque sorte un échec dans leur politique de recrutement et de leur approche. Un échec reconnu pour le moins publiquement dès lors que le président Hannachi avoue son impuissance à faire face à cette situation. Ainsi, il est reproché aux dirigeants kabyles d'avoir laissé filer ailleurs des attaquants en puissance comme Hémani et Saïbi qui font aujourd'hui le bonheur de l'ESS et de l'USMH. Le boss de la JSK attend avec impatience le début des emplettes d'hiver pour faire venir ce fameux Africain. En fait, on ne sait pas trop lequel de ces attaquants fera l'affaire. Des CV d'attaquants, le bureau du président en est plein. Mais ce dernier prend tout son temps pour ne pas se tromper et surtout faire le choix idéal pour l'équipe. Et ce même si Asamoah le Ghanéen de l'Ashanti Golfield, qui en fait est plus milieu offensif qu'attaquant véritable et Kamilou Daouda l'avant-centre du Coton Sport de Garoua tiennent mieux la corde. La tendance serait encore plus favorable pour le second nommé. Son opportunisme serait apprécié par les dirigeants de la JSK pour avoir été « victime » de ce joueur au match aller face au Coton Sport en Ligue des champions MTN, le Nigérien ayant inscrit deux des trois buts encaissés par la JSK ce jour-là. Sauf que ce joueur est aussi pisté par le Club Africain, entraîné par l'Algérien Benchikha. Hannachi risque donc d'être devancé par les Tunisiens.