Par une volonté commune, plusieurs membres d'une association de quartier, dont l'inquiétude est palpable, ont soulevé le problème de la circulation routière à l'intérieur de la ville. L'association réclame plus de prévention et souhaite une amélioration concrète quant à la protection et la sécurité des enfants et adolescents qu'elle considère en danger permanent dans leur quartier. Un quartier que la RN6 traverse au beau milieu, mais aussi le centre-ville sur près de 3 km. Le trafic est intense et incessant, de jour comme de nuit. « En prenant le chemin de l'école et ce, malgré les ralentisseurs déjà installés, nos enfants sont exposés à des risques d'une extrême gravité en traversant la RN6 », dira un père de famille. Des cas d'accidents récents et déplorables ont été évoqués par cette association, à l'exemple de la jeune B. Asma, âgée de 5 ans, fauchée par un véhicule et touchée au bassin. Celle-ci a été évacuée sur Tlemcen pour une hospitalisation de plus de deux mois. H. Mustapha, âgé de 17 ans, est handicapé. Il a été violemment renversé par un véhicule alors qu'il conduisait sa motocyclette. Hier encore vers 13h 30, dans ce même quartier, un camion a évité de justesse un écolier, B. Jaouad, âgé de 6 ans. « Un accident dont les conséquences auraient pu être plus graves », dira son père. La nuit dernière, sur cette même route, un chauffard avait déraciné, par une fausse manœuvre, un poteau électrique avant de prendre la fuite. En somme, cette association souhaite ardemment la construction d'une route périphérique afin de diminuer le risque d'accidents qui guette, en milieu urbain, principalement les enfants et les personnes âgées. Mais en attendant, elle espère, tout au moins, une réduction de la vitesse, jugée excessive des véhicules qui traversent la ville, par l'installation de plaques de signalisation plus conséquentes et incitatives.