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L'appel du groupe des 18
Ils ont revendiqué la tenue d'une conférence nationale
Publié dans El Watan le 05 - 10 - 2008

Les événements du 5 Octobre 1988 ont eu l'effet d'une bombe dans les rangs du pouvoir. Au lendemain de l'explosion d'octobre, des initiatives se sont succédé en vue de réorienter la direction de la barque Algérie qui tanguait en ne sachant sur quelle rive accoster.
Le 29 octobre 1988, une déclaration émana d'un groupe de personnalités baptisé « le groupe des 18 ». Ce dernier, qui fustigeait le rôle campé par le FLN de l'après indépendance, réclamait du président Chadli Bendjedid « l'organisation dans un délai de six mois d'une conférence nationale regroupant les forces vives du pays » et par conséquent reporter les élections présidentielles et toute autre procédure afférente à cette élection devant se dérouler « dans le cadre des institutions issues des réformes ». Cette déclaration, qui était à l'initiative de figures connues du mouvement national et de la guerre d'indépendance, en l'occurrence Lakhdar Bentobal, Mohammedi Saïd et Tahar Zbiri, exigeait que toutes les conditions soient réunies « en vue d'un débat national, qui au-delà des structures actuelles, ouvrirait la voie à un consensus fondé sur l'adhésion des forces vives de la nation ». Ladite conférence nationale, comme pressentie par le groupe des 18 qui comptait dix membres du Conseil national de la révolution algérienne et onze ex ministres, devait élaborer « les réformes institutionnelles attendues par la nation et qui seront soumises à la sanction populaire ». Proclamant la voie démocratique, la déclaration des 18 indiquait l'impérative nécessité de « tirer les leçons des journées tragiques d'octobre pour éviter de nouvelles épreuves et de promouvoir sans délai les réformes fondamentales que la situation exige et qui doivent déboucher sur l'instauration d'une vie démocratique permettant aux Algériens de choisir librement leurs représentants ». Tout en s'élevant contre l'usage de la torture « pratiquée pendant et après les journées sanglantes qui ont endeuillé le pays », le groupe des 18 signataires de la déclaration a estimé dans son analyse de la situation que la légitimité historique du FLN s'était « épuisée au fil des ans » et à laquelle « doit se substituer désormais la nouvelle légitimité populaire ». La même déclaration disait que « le FLN a su mobiliser le peuple dans toutes ses composantes autour de son programme libérateur et le conduire jusqu'à l'indépendance nationale, mais n'a pu, une fois celle-ci acquise, se ressourcer aux forces vives du pays, perdant à chaque crise une part importante de ses cadres authentiques et de sa légitimité originelle ». Figuraient parmi les signataires de l'appel des 18, Abdelaziz Bouteflika, ministre des Affaires étrangères sous Ben Bella et Boumediène, Belaïd Abdesselam, ministre de l'Industrie et de l'Energie, sous Boumediène, Mustapha Lacheraf, intellectuel et ancien ministre de l'Education, Rédha Malek, ancien ministre de l'Information et de la Culture, et le colonel Ahmed Bencherif, ancien chef de la gendarmerie. La réponse à l'appel des 18 n'a pas tardé à tomber sur le fil de l'Agence presse service. Le 30 octobre, une dépêche a vite fait de rejeter les propositions des 18 en considérant qu'il est « pratiquement impossible que des mouvements et des hommes, aussi honnêtes soient-ils, puissent exiger du président de la République une répudiation de la Constitution et de la légalité » et d'ajouter « on ne peut raisonner comme si le FLN n'existait pas. Il existe et le problème est de savoir comment il fonctionnera à l'avenir pour redevenir un ensemble efficace. Il n'est pas possible qu'il devienne un parti d'avenir avec des structures du passé et des hommes du passé ». Vingt ans après, que reste-t-il du FLN ?

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