Les citoyens continuent à dénoncer le sort désastreux réservé aux espaces verts, se basant sur la dégradation continue du cadre de vie dans les grands centres urbains. Pour eux, l'état des lieux n'est guère reluisant en matière de paysage naturel urbain, et interpellent de nouveau les autorités locales pour une amélioration de leur environnement à travers une opération d'envergure de reboisement, d'aménagement et de réahibilitation des espaces verts. Sur ce volet, signalons que les rares espaces existants sont soit délaissés, soit désertés par les citoyens, car devenus des refuges pour des marginaux. Même le jardin public situé à côté de la résidence de la wilaya connaît le même sort. Si tel est le cas pour un lieu censé être protégé, qu'en est-il pour les autres espaces situés à l'abri des « regards » ? Lors de son installation, le nouveau wali avait fait un constat amer sur ce plan, allant jusqu'à décréter un « plan spécial » dans le domaine, qui tarde malheureusement à voir le jour. Et plus grave encore, ce qui reste de ce patrimoine est quasiment menacé par le béton, comme c'est le cas pour la forêt qui entoure la ville de Chlef, dont une bonne partie a été cédée pour des projets de construction. Il en est de même pour la forêt du littoral ouest et d'autres espaces verts situés à travers les communes de la wilaya, ce qui ne fait que rétrécir davantage le couvert végétal, lequel n'atteint que 13% de la superficie globale de la wilaya. A cela s'ajoutent les feux de forêts qui détruisent chaque année pas moins de 500 hectares, en particulier le long de la côte qui s'étend sur 120 km.