Les habitants de la cité « Chahid Mabrouk-Mohamed », plus connue sous le nom de cité « Addas », sont toujours dans l'expectative. Ils ne savent plus à quel saint se vouer pour faire part de leurs tourments quotidiens. « Nous avons, à maintes reprises, saisi les autorités pour leur exposer les problèmes auxquels nous sommes confrontés et espérer une intervention de ces derniers, mais en vain ». « Les problèmes s'accumulent et la vie dans la cité devient de plus en plus difficile », nous dira un habitant soucieux de la situation lamentable de sa cité tout en égrenant, tel un chapelet de lamentations, tous les problèmes à l'origine des souffrances quotidiennes des habitants. A commencer par la canalisation (à ciel ouvert) de l'eau potable le plus souvent détériorée par les tracteurs qui fréquentent beaucoup ces lieux pour extraire le sable.L'école primaire la plus proche est située à 4 km de la cité.A défaut de transport scolaire, les enfants sont contraints de rejoindre leur établissement à pied avec tous les risques que cela peut engendrer. En effet, la cité « Addas » est située à proximité de la décharge publique où une horde de chiens errants a élu domicile, ce qui expose les enfants à de grands risques. « Plusieurs fois, nos enfants ont étés attaqués par ces canidés, ils sont très dangereux », affirme notre interlocuteur. Mais ce qui semble inquiéter sérieusement les habitants de « Addas » c'est la décharge publique qui ne cesse d'avancer du côté de la cité et menace la santé des habitants. En plus de ces odeurs pestilentielles qui se dégagent du site, des émanations suffocantes causent d'énormes désagréments aux habitants.