L'année 2004 n'aura pas été (encore une fois !) l'année du sport, victime de la mauvaise gestion des uns et de la volonté d'autres de le renfermer dans une seule discipline, en l'occurrence le football. La première déception des Constantinois fut la délocalisation du championnat national de boxe qui devait avoir lieu à Constantine 8 au 15 février. On retiendra, durant cette année le mano-mano engagé par les deux équipes constantinoises de football dans leur course à l'accession, une course qui se terminera à la fin avril en faveur du CSC. S'ensuivra alors une énorme fête. La joie des Clubistes fut de courte durée, car une fois en première division, le club s'est trouvé plongé dans des problèmes financiers qui l'ont refoulé dans les fins fonds du classement. Idem pour le MOC resté en seconde division qui se trouve en cette fin 2004 dernier de son groupe. La seule satisfaction a été encore une fois l'AS Khroub qui continue à susciter l'admiration et à forcer le respect de ses adversaires. On n'oubliera pas non plus le phénomène de la violence qui n'a pas pris de vacances en cette année et certains événements regrettables se sont produits ici et là lors de rencontres de football. A Constantine ou à El Khroub, les casseurs ne chôment pas. On n'oubliera pas non plus les regrettables manipulations dont a été victime encore une fois le sport, employé à des fins politiques. Les supporters du CSC ont été exploités durant la campagne pour la présidentielle et les pro-Bouteflika les solliciteront à maintes reprises pour remplir les stades ou les ruelles à la venue du président-candidat ou de ses représentants, laissant entendre que le président aidera le club. Enfin, la troisième ville du pays continue à souffrir encore du manque des installations sportives, et même si ces dernières existent, elles ne valent pas grand-chose.